(Encore une histoire de client)
On reconnaît les québécois à leur attitude, les français à leur physionomie, les anglais à leur accent et leur manière de demander « a hot tea ».
Les québécois rencontré sont souvent désorientés et tellement content d’entendre parler français !
La semaine passée, Claire Lafrenière. En pause de leur groupe organisé, Claire et son amie se présentent au Café. Reconnaissant leur air égaré, et leur accent à travers un « can a use the computer ? » fragile.
Transition au français.
Elle m’explique qu’elle a toutes les étapes pour pouvoir envoyer un courriel, et sort la feuille ! Je serai là en support advenant un problème technique.
Premier problème : la connexion internet : le mot de passe ne marche pas.
Voilà, c’est parti ! Je retourne à mon comptoir caisse.
À peine deux minutes plus tard, les revoilà…
Claire impatiente et impuissante devant la technologie, me redonne le reçu de temps me disant que « ça ne marche pas les maudits ordinateurs ! »
Avec l’appui de son amie, je la convins, de retourner à l’ordinateur, je pourrais leur donner un coup de main !
On ajoute le @ et la fin de l’adresse courriel pour débuter.
Et, le nom de passe que Claire garde bien secret, comme s’il était question de son NIP bancaire !
Ça ne marche toujours pas… il y a un erreur dans l’adresse courriel ou le mot de passe…
Seule autre possibilité ; mon compte courriel.
J’ouvris donc mon compte hotmail et permis à Claire d’écrire à son fils à travers mon adresse courriel.
J’imaginais la tête du gars qui reçoit un courriel de Anny Lefebvre… et que c’est sa mère qui en est l’auteur.
J’étais déçue de ne pas pouvoir résoudre le problème de connexion de Claire, mais j’étais tout de même bien contente d’être, par le biais de mon courriel, la courroie de transition entre cette mère et son fils.
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