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samedi 29 septembre 2007

Ce que vous ne savez pas sur Jasper!!!

Me croyez-vous ?
Il fallait revenir à Jasper pour vraiment trouver le temps d’écrire au sujet de Jasper !!
Ben ! Oui ! Me voilà de retour à Jasper!
J’explique !

Hier, j’étais prête à partir de Revelstoke ; ma Colette était coquette, j’avais même eu le temps de passer un petit linge sur le tableau de bord. Le plein d’essence, une collation, de l’eau. J’arrêtai chercher ma tasse de voyage que j’avais oublié la veille aux toilettes de la Modern Bakery et, je pris un très bon café pour la route.
Et pris la 23 sud… Comme toujours, je chantonnais : « On the road again»

Puis les premiers kilomètres s’envolaient… je fis une vingtaine de kilomètres et non, quelque chose n’allait pas !
Je ne voyais rien, les nuages étaient tellement bas, je perdais toute la vue sur les montagnes… Non, Merde!
Il parait que c’est vraiment beau en plus... Et j’aurai à prendre un traversier dans les prochains kilomètres…
Non ! Je veux voir !
J’avais l’impression d’être sur la 20 !
Je ne voyais que la deuxième rangée d’arbres, après rien !

Alors, je retournai !

Je pourrais bien attendre une journée… au cas où la température serait meilleure…

J’ai bien attendue 4 jours après le soleil, lors de ma première visite à Jasper…
Je peux bien attendre une journée à Revelstoke !

Retour à la maison de mon hôte.
« Bonjour ! Heee…ta visite est de retour… »
Il était sur son départ… Départ pour Jasper.
« Veux-tu venir ? »
« Heee… »
Ok, voilà que j’étais assise sur le banc passager, pour la première fois depuis longtemps, non seulement, je ne conduisais pas, mais en plus je partageai la route avec quelqu’un!

Je retournerais à Jasper !
J’allais vivre la fin du restaurent thai, un déménagement, un party, revoir mes amies ici, peut-être pour une dernière fois…
C’était parfait, et j’aime dire oui à ce qui se présente !

Sur la re-route des glaciers !

Nous étions reparti et nous traînions un trailler de 16 pieds !
Petit tour de villes et villages sur la route, un petit arrêt aux tunnels en spiral…
Je n’ai pu prendre de photos car c’était vraiment nuageux, mais vraiment, les panneaux explicatifs étaient des plus étonnants ! Deux tunnels effectuant des cercles complets sous la roche, afin de permettre aux trains de monter et de descendre les montagnes rocheuses de la Colombie-Britannique.

C’est vraiment impressionnant…il y avait en moyenne un décès par semaine durant les années de construction ; le prix d’un Canada uni, j’imagine… Arrêt très instructif, en fin de compte !

Puis nous arrivions à l’entrée de la route des glaciers. Lumière rouge.
Routes en mauvaise condition. L’hiver est dans les rocheuses…
Petit arrêt, le temps de faire quelques appels… pour savoir ce qu’il en est vraiment…
Ça sonnait pas joli…

La voix de mon amie n’était pas des plus rassurantes, et mon conducteur semblait dire que l’on ne sait jamais à quoi s’attendre et que là on traînait un ostie de gros trailler !

Alors, on était reparti… Le vent de face et la neige, comme en hiver. Il devait y avoir autour de un pied de neige par moment, et c’était glissant dans ces montées et descentes à travers les montagnes rocheuses de la route des glaciers.
Je revoyais ce passage montagneux pour la quatrième fois ! Dire que la première fois, j’ai attendu 4 jours avant de traverser pour être certaine de ne rien manqué !
J’aurai vu l’été, je serai restée en panne, puis l’automne et j’aurai vu l’hiver… Que m’attend ma prochaine traversée ?

Alors voilà ! Je suis de retour à Jasper !

Assise au salon de chez mon amie… tout le monde se prépare à déménager. Et, moi je suis en visite ! Pour la première fois, je n’ai pas ma van, ni mon indépendance…

Alors Jasper !

Un résumé de Jasper ?
Qu’aura été ma vie de Jasper ?

Peu après mon entrée en jeu dans cette ville de travailleurs fous, fous du travail. Je me suis liée d’amitié avec mes quelques collègues de travail. Un groupe de filles sympathiques, ici depuis plus ou moins longtemps.
Des filles, c’est des filles, et je me suis reconnue dans ce groupe quand je fus invitée à mon premier « dîner de pitounes ! »
Je connais des souper de filles depuis toujours, tradition implantée depuis le milieu de l'école secondaire secondaire… depuis près de 15 ans ma foi !

Toujours entre le français et l’anglais, je regardais, ce groupe de femmes évoluées et partager… très instructif et très agréable.
Le travail absorbe la vie quand on est ici, alors, comme tout le monde ici… et comme ce que je fuyais de Montréal, j’ai fait des heures de fous, durant des semaines. Je n’ai pas trop joué la touriste, j’avais l’impression de vivre ici.

Il m’arrivait de partager une bouteille de vin avec les filles après notre journée de travail, ou de me diriger vers l’un des petits bars de la ville pour écrire et prendre une pinte. Quelques fois, les filles se joignaient à moi et nous trouvions un endroit confortable pour décompresser et discuter. Faut dire que ce verre de fin de soirée, nous faisais le plus grand bien et nous donnait l’impression de profiter de notre soirée…

Un fois j’ai assisté à un vraiment bon show de musique au Downstream… un groupe rock’n roll, vraiment bon ! Le plus professionnel des groupes amateurs qui m’ai été donné de voir… J’ai acheté le disque ! Et, j’y suis retournée le lendemain ! Le nom du groupe : Trole.

À la fin du mois d’août, je suis aussi allée à Rosbon Valley Music Festival avec Maude, son chum et finalement eux connaissaient presque tout le monde là-bas ! Kent, le chum, avec son band a également fait une prestation. Ils sont vraiment bons !
Maude et moi avons bu beaucoup de vin ce soir là ! J’en ai brisé mes sandales… Un beau festival, du monde relaxe, des hippies, des Vrais ! De la bonne musique… C’était bien…

J’ai la chance d’être tombée sur une équipe de filles vraiment agréables. Tania, Maude, Sophie, Karina, Gretchen…
Une Sandra aussi ! Un soir que je sortais de chez Tania après une très bonne soirée, j’ai croisé Sandra, une amie d’Amélie, qui est une amie de Tania, mais la ville est petite, tout le monde se connaît ! Sandra, m’a donné pleins d’idées pour la suite de mon voyage… et j’avoue que ce soir-là, j’étais entrée dans la van, la tête remplie et super dynamisée par la rencontre de Sandra.

Mon quotidien variait, un café à l’auberge ou à l’appart. Un matin d’écriture, une randonnée, des courses… Les dernières semaines, j’ai aidé un peu plus avec les travaux de l’appartement, de la peinture, et l’installation de portes d’armoires ! J’aime ce genre de tâches ! J’aime aider ! Et, la discussion était toujours bonne. Ça, ça compte ! Puis ma super ride de vélo de montagne ; j’en ai vomis mon déjeuner, mais wow ! C’était génial ! Un party d’employés, où comme à Noël, on met nos beaux habits. Et, la jungle de Jasper, quand le portier du bar, ne voulait plus me laisser renter… deux minutes auparavant, je venais de lui demander si j’avais besoin d’une estampe… et deux minutes plus tard, j’en avait besoin d’une ! Il ne me reconnaissait plus ! Hey ! Il me volait mon party d’employés ! Vraiment… j’étais crampée de voir combien il se prenait au sérieux ! Le con !

J'aimais aussi la vie à l'auberge, ce lieu anonyme!

Jasper ; le croisement des chemins de tous…
Certain reste dans le croisement plus longtemps.
Du monde d’un peu partout, personne ne vient vraiment d’ici.
Les raisons de partir ou de rester varient… Les enfants, la maison, les conjoints…
Les mêmes raisons que partout peut-être, mais quand on est isolé comme ici, et que l’on prend part à une si petite société, on s’enracine rapidement, et il peut devenir difficile de s’en extraire.
Si la raison de rester est un cul-de-sac, il faut partir… et quand la raison est une chaîne, il faut regarder plus haut.
Il y a vraiment beaucoup de bon monde ici, des gens très attachants, généreux et ouverts.
Des gens vrais… je pense à certains clients réguliers à qui tu voudrais dire : « J’aimerais ça qu’on soit ami», tellement, ils ont l’air gentils !
Des voyageurs, qui restent de passages malgré les années ou des voyageurs qui ont atterris ici, et qui voyagent maintenant à travers les autres.
Il y a la nature, les montagnes qui deviennent comme une drogue ; le vélo, la marche. Je crois que c’est ce qui retient les gens ici…
Mais le travail, donne un rythme de vie exténuant dans un paysage enchanteur.

Je crois que la ville connaîtra un revirement dans les prochaines années, les loyers rien en va plus…Les gens partent car il n’y a pas d’endroit à louer… C’est ce qui risque d’arriver à Maude et son chum d’ailleurs… Les loyers… c’est le cheval de bataille de tous et là ces temps-ci, ils construisent une pipeline… Les propriétaires montent les loyers et évacuent les gens pour louer, aux gros prix, leurs appartements aux travailleurs de la pipeline…
Les dessous de Jasper…

Voilà Jasper. La magnifique.
Avec ses montagnes, ces gens gentils. Ces milliers de touristes et ces wapitis.
J’ai aimé Jasper, mais ce n’est pas pour moi !


jeudi 27 septembre 2007

Mon Revy!

Revy, surnom sympathique pour Revelstoke, j’avoue que la vie va plutôt bien depuis que je suis arrivée ici, la température est au rendez-vous, la nature est belle, et je passe du bon temps avec des gens gentils !

Après ma balade à vélo, j’eu le meilleur souper que je n’avais pas eu depuis longtemps… Vraiment longtemps… Même d’avant mon départ ! J’avais entendu parler des talents de cuisiner du conjoint de mon amie… mais vraiment !
Et, vous savez comme je suis gourmande !
Formes, couleurs et saveurs étaient au rendez-vous !
Je crois qu’il eut pitié de moi, qui n’avais mangé que des toasts au beurre d’arachides et du thai pour souper durant le dernier mois et demi !
Enfin, un souper succulent et une bonne discussion, un gars intéressant, curieux et structuré. Ça sent déjà le bonheur dans cette maison-là ! Et, les amoureux ne se sont pas encore retrouvés!
Regardez-moi ce souper !

Puis, je connue un autre matin sous la pluie… mais encore une fois, le soleil se pointa… Une véritable journée d’été !
Je donnai rendez-vous à Dan, un gars qui travaille à l’auberge de Jasper et qui aménage à Revy également.
Rendez-vous à la Modern Bakery, décor un peu retro, comme je les aime et le slogan est : « modern women eat cake» ! J’ai presque le goût d’acheter un t-shirt !

Après notre café, nous partîmes visiter la ville à pied. Je lui avait parlé d’une maison vraiment belle que j’avais vu et dans mon souvenir, elle était à vendre… nous étions en route pour la belle maison ! Et, à la chasse aux annonces à louer !

La superbe maison n’était finalement pas en vente… mais comme nous regardions son allure, un homme sorti… ! « It’s a really nice house… » et je lui demandai s’il nous permettrait de jeter un œil au jardin… Mieux encore, voilà qu’il nous invitait à regarder à l’intérieur !!!
Pas vrai !
Une maison de rêve… Les grosses moulures, les grandes fenêtres, les planchers, escaliers en bois massif, trois étages, véranda… Vraiment, une maison de rêve, MA maison de rêve… Et, on dirait rien de l’extérieur…

Après notre tour à pied dans les rues de la ville a espionner les jardins et les maisons, à manger des prunes et des pommes provenant des arbres fruitiers rencontrés, et à questionner les passants sur nos récoltes, nous sommes aller faire quelques courses, et c’est sur le bord de la rivière que nous avons fait nos sandwichs.
Cours de garochage de roches pour faire des bonds. Je ne suis pas très bonne, mais je m’améliore ! J’ai réussi à en faire 3 !!!
La vue était superbe, le soleil était chaud, je me sentais en été et en vacances !

Puis nous avons conduit jusqu’au sommet d’une montagne pour avoir une meilleure vue sur la ville… Ce fût un peu une course… car la montagne fermait à 17hre… Puis petit tour à la plage, encore une fois un lieu superbe… tout est beau ici !

Et, nous sommes revus en ville pour 18hre, question de reprendre les appels pour trouver un appartement ! Pas de rendez-vous… mais des adresses, alors muni de ma méga lampe de poche… nous regardions à travers les fenêtres des places à louer ! Je crois qu’il louera finalement, un maison qu’il partagera avec 2 autres copains…

La soirée se termina par des hot-dogs sur le feu de camp, camping gratuit près de la plage… Quelques bières, quelques bonnes rigolades.

La lune était pleine, le ciel était clair, les montagnes, la rivière et un anneau complet entourait la lune.
Je vis ma deuxième étoile filante à vie.

Ce fût encore une fois, une bonne journée et une bonne soirée.

Me voilà maintenant à la Modern Bakery, Dan vient de partir pour retourner à Jasper, sans avoir de confirmation pour un appartement. Il aura tout de même appris : « Bonjour, mon nom est Daniel » en français…

Un québécois entreprend un couple de touriste… Pourvue que je ne sois pas la suivante ! La journée avance… déjà midi trente…

Ma van est en super forme… je lui ai fais faire une bonne petite inspection hier… un garagiste très sympathique et aidant, pour la jeune québécoise voyageant seule que je suis !

Après une bonne douche je serai prête à partir… Je me demande presque si je ne prends pas une autre journée, pour écrire encore et encore, trier mes photos, ajouter mes nouvelles photos de chars, répondre à ces courriels qui s’accumulent… et examiner la route et tendre des perches couchsurfing ou contacter les contacts de mes contacts !

Je me rends compte que les prochaines semaines de voyage seront très différentes de celles connus auparavant… car les touristes se font rares un peu partout, les campings commencent à fermer et le froid s’en vient…

mercredi 26 septembre 2007

de Jasper à Revelstoke

Je me sens en vacances et déjà j’ai l’impression d’avoir rattrapée l’été, portant un t-shirt, assise au soleil sur le balcon de la maison de mon amie Tania et de son copain Max, je bois une bière d’après-midi, au retour de ma balade à vélo dans la ville de Revelstoke.
Le soleil est bon et chaud, voilà quelques semaines que je ne l’avais senti sur ma peau.
J’ai repris la route, mais je suis venue atterrir à Revelstoke pour quelques jours, le temps de me mettre à jour dans mes écrits et de faire une toilette et une mise au point à Colette.

J’étais si énervée de m’asseoir derrière le volant. J’ai dit au revoir à mes amies de Jasper sans avoir l’impression de les quitter pour longtemps, et sans avoir l’impression de laisser des gens derrière moi.
J’étais si contente de reprendre la route. Rien d’autre ne comptait.

J’ai retraversé la promenade des glaciers et revu l’endroit ou j’étais restée prise durant des heures, j’eue un petit fou rire… les montagnes ont changé depuis mon dernier passage, la neige les couvre maintenant, il y avait même de la neige au sol.

Je revue le glacier Colombia, lui aussi avait changé de tête...
Puis, je franchie la frontière de la Colombie–Britannique, le parc de Yoho.
Je découvrais une place encore plus belle… les montagnes ne coupaient le souffle encore une fois.
La route passe vraiment près des montagnes et plusieurs sections sont recouvertes, alors tous ces petits tunnels à traverser dans la montagne, et parfois la montage a été coupée pour laisser la route passer… Vraiment !
Puis je fûs rattrapée par la noirceur… et j’ai perdu la vue sur ces paysages à couper le souffle… et honnêtement, ça avait l’air encore plus impressionnant !
Je me suis promis d’y retourner… Roger Pass est le bout de route à refaire !

Puis, à la noirceur complète, je suis arrivée à Revelstoke. Et j’ai trouvé la maison de mon amie… en fait, c’est son chum qui m’a trouvé ! J’avais passé tout droit… et j’ai vu un gars dans mon rétroviseur qui me courrait après à vélo ! J’étais arrivée !

Un garçon fort sympathique… il me fait penser à mon frère Paul, un gars de même âge et du même genre un peu…

Déjà, c’est moins froid que Jasper, ce qui est très encourageant !
La nuit fut bonne dans ma van… la pluie de matin me découragea un peu…
Je trouvais que le timming n’était pas bon ! Ça aurait été ma première journée de pluie…
Mais c’est un soleil chaud qui m’attendait en sortant de la douche…
Alors sur mon vélo, je partie explorer cette fameuse ville de Revelstoke. J’avais vu la porte en ours qui signale l’entrée de la ville…je voulais voir l’autre côté de la porte en ours…
C’est une petite ville chouette, plusieurs cafés, pas trop de commerces… mais on voit le potentiel et ça sent le développement à plein nez.
À ce qu’on dit, il y a un centre de ski en construction, ce qui changera l’allure de la ville en peu de temps… car déjà, il y a des boutique de touristes et des maisons aux superbes jardins que l’on affiche pour vente commerciale… ça en dit long, vous ne trouvez pas ?

Suite à cette courte balade à vélo… je prends le temps d’écrire… Il y a tellement de choses que je n’ai pas eu le temps d’écrire… je ressortirais toutes ces petites notes laissées partout pour ne pas oublier...
Je regagnes ma liberté, je reprends la route… je prends des photos de chars et je siffle en marchant dans la rue.

Ce n’est pas ça le bonheur ?

Et je ne sais toujours pas où je vais !
Je vais par-là !
M’avez-vous déjà entendu dire ça ???

lundi 24 septembre 2007

C'est reparti!!!

Me revoilà au premier endroit où j’ai mangé à Jasper, assise à la même place… je pars dans les prochaines minutes…. Plusieurs semaines se sont écoulées depuis que je me suis assise ici. J’ai l’impression de repartir en voyage. Je suis fébrile… en si heureuse de reprendre la route. Je porte mon nouveau chandail, offert par mon amie Tania, pour célébrer mon re-départ !
Le premier jour de mon voyage, je portais ma nouvelle robe !

Mes dernières journées ont été vraiment amusantes.
J’ai vécu l’émotion la plus intense de mes derniers mois avec Tania, un fou rire mémorable… en visitant la Thaïlande en photos !

Une première randonnée de vélo de montage… c’est du sport ! Mais j’étais bonne ! J’ai adorée… j’aurais facilement intégrer ce truc à mes activités…Mis à part que j’ai vomis mon petit déjeuner en haut de la montagne ! Mais quelle randonnée… j’avais le sourire imprimé sur le visage !

Puis hier, party d’employés… je réalise la chance que j’ai eu de rencontrer tous ces gens gentils.
Une photo de filles! Mais j'ai laissé, le gars dans le coin car il est vraiment gentil!

Je quitte donc Jasper, ma van remplie de meubles que je déposerai à la nouvelle maison de Tania, mon prochain arrêt Revelstoke. J’ai l’impression de quitter Montréal avec ma van remplie de meubles à laisser à Québec.
Cette fois-ci, c’est quelqu’un d’autre qui déménage… moi je poursuis.

vendredi 21 septembre 2007

Ce que j'aurai dû vous dire sur Jasper


A quelques jours de mon départ, je tente de voir la ville avec mes yeux de touristes et de faire abstraction des dessous de Jasper que j’ai connu, malgré moi, en côtoyant des gens qui depuis trop longtemps était ici. De belles années, ils ont connu, mais ils ont aussi vu changer Jasper, devenir de plus en plus touristiques, de moins en moins de mains d’œuvre et des loyers et des locaux commerciaux de plus en plus élevés.

Alors voici mon tour de ville de touriste et tous ce que les touristes photographient.



Aujourd’hui la ville commence à se préparer à l’automne. Le pick-up rempli de fleurs que l’on arrache… je me suis offert un bouquet, gracieuseté de Jasper et j’ai donné une deuxième vie à ces fleurs, qui de toutes façon allaient être arrachées dans les prochaines minutes.
Elles seront sur le coin du comptoir du resto pour quelques jours, ou au pire, quelques heures…
Marcher dans la rue avec des fleurs à la main, fait sourire les gens… J’ai donc ramassé un bon lots de sourires en cet fin d’après-midi grise et automnale.



mercredi 19 septembre 2007

Mes bagues de grands-mères

Je voulais écrire depuis longtemps sur les bagues de mes grands-mères, et voilà que tristement le moment est opportun, car l’une d’elle a perdue son cœur…

La famille Breault

Sur le trottoir en sortant de l’hôpital juste au moment du décès de ma mère, mon père m’a offert les bijoux que ma mère portait au moment de son entrée à l’hôpital ; sa montre, une chaîne, et l’anneau de mariage de ma grand-mère Breault, née Dubé, la mère de ma mère.
Un jonc, bien simple en or, offert par mon grand-père, en 1933.
Ma mère étant la plus jeune des filles, elle eut en héritage cet anneau.
Puis à mon tour, il me fût offert.
Depuis, je le porte, et aucun jour n’est passé sans qu’il ne soit à mon doigt.
J’y suis vraiment attachée, je le porte fièrement et j’espère un jour avoir une fille à qui l’offrir.

La famille Lefebvre

Je porte également une bague qui me vient de ma grand-mère Lefebvre, également offert par mon père.
Cet été, alors que je me préparais à partir en voyage, je suis arrêtée voir mon père.
Sa mère, ma grand-mère ; était décédée peu avant.
Mon père a gardé une bague, très jolie, très ancienne, que j’ai d’abord portée à la main gauche. À quatre reprises cet été, je me suis fait demandée si j’étais mariée ! … j’ai changée la bague de main, et j’ai décidée de porter mes deux grands-mères ensemble !
L’histoire de cette bague est un peu vague pour moi… une grande tante de ma grand-mère missionnaire en Afrique, une histoire comme celle-là, je crois… On dirait un double anneau, l’un travaillé et l’autre arborant de petites pierres et l’une un peu plus grosse au centre.

Depuis, je porte ces bagues, et j’aime voir, à mon doigt, ces deux histoires se rencontrer.

Aujourd’hui, alors que j’étais au travail, je me suis rendue compte qu’il manquait la pierre centrale à ma bague de grand-mère lefebvre. Le rubis, la petite pierre rouge qui ornait le centre de cette jolie et ancienne bague.

Je me suis vraiment demandée à quel moment cet incident avait eu lieu…
Mais quand ?
Et Comment ?
Puis je me suis souvenue en regardant ma main qu’hier, je me suis sérieusement cognée la jointure… un bel accros… il est fort possible que ce coin qui a laissé un trou dans ma main ait d’abord heurtée ma bague… et j’en aurais perdu la pierre ?

J’en suis triste, aujourd’hui, je sentais qu’il me manquait un morceau, et je ne parle pas de mon morceau de jointure.
Je suis triste et je ne me sens pas fidèle à ma grand-mère si j’enlève la bague et me sens coupable. Y ai-je fait suffisamment attention ?

mardi 18 septembre 2007

Le retour de Charles


Ce soir, je fusse émue. Alors que je nettoyais les thermos à café, je lançai un regard sur la télé qui diffuse en continue une chaîne sportive. J’eue le souffle coupé et je sentie l’émotion montée; comme ramenée dans le passée… Charles Barkley ! Mon héros d’adolescence était à la télé !
Spontanément et très naturellement, je me dirigeai vers le téléviseur, mon torchon à la main. Comme hypnotisée… je voulais le voir de plus près !
Je regardais cet énorme gaillard, entouré de petits hommes, les autres commentateurs. Curieusement, il commentait un match de football… lui le joueur professionnel de basket-ball.
Je revoyais ma chambre d’adolescente, à l’époque où je jouais au basket-ball ; tapissée de posters de Charles.
Nous sommes assez intime pour que je puisse l’appeler que par un prénom ! Il était vraiment mon idole. Le seul que j’ai eu, je crois.

Quels souvenirs… tous ces dimanches après-midi à regarder ces matchs de basket à la télé ; étendue sur le lit de mes parents, quand le match était moins intéressant, ou captive et assise sur le rebord du lit quand Charles jouait… Que de dimanches j’ai passé à regarder ces matchs ! Toujours deux de la lignée. Il m’arrivait de faire la sieste à la demie et de me réveiller pour le quatrième quart (mais jamais quand Charles jouait !)
Quelles sont bonnes les siestes sur le lit des parents !

Il était de loin mon joueur favori ; sa fougue, son agressivité, son intensité, son mauvais caractère… j’étais certaine qu’il me ressemblait !

Puis, sur ce nuage, je marchai vers le lave-vaisselle et les mains dans l’eau, je me rappelai de moi, comme joueuse… J’étais loin d’être la meilleure… mais j’étais une bonne joueuse d’équipe et je n’abandonnais jamais. Chaque match, chaque minute était sérieuse… Rien d’autre n’existait, que ce ballon, ce match, l’équipe adverse et mes coéquipières. Je me faisais un devoir de donner le meilleur de moi. Que j’aimais cette sensation !


Je me souviens aussi de tous ces fous rires pour des riens, qui nous ramenaient à la réalité durant la mi-temps et qui faisaient sortir de ses gongs notre entraîneur, Marcel, que je respectais au plus au point.
Je ne courrais pas vite, je ne sautais pas haut, je ne dribblais pas bien ; mais je voyais bien le jeu, j’étais une bonne passeuse, je lançais de trois points, j’encourageais et j’étais redoutable en défensive… plutôt mourir que mon adversaire ait le ballon !
Il était rare que mon nom fût inscrit à la feuille de pointage… mais ça ne m’importait peu. Je savais que j’avais participé à la victoire et en tant que capitaine, je savais reconnaître le talent et les efforts de chacune.
Je me souviens aussi que quand nous recevions notre évaluation de la part de l’entraîneur, bien souvent, ce que j’avais à améliorer était MON CARACTÈRE…
Qu’étais-ce dont ce caractère ?

Aujourd’hui encore, je crois, que j’arrivais simplement mal à exprimer ce que je ressentais, et que, non habituée à verbalisée, ça se manifestait en non-verbal…
Je n’ai pas trop changé, vous savez ?
Mon non verbal me trahit souvent… est-ce de la trahison vraiment ? Ou est-ce plutôt une porte de sortie pour toutes ces émotions, pour moi la fille qui parfois semblent rationnelle et réfléchie ? Laquelle connaissez-vous ??? Quelle bonne question ! Et, vous savez quoi ? Cette fois-ci, vos réponses me font peur ?

Le pire, c’est que moi, je me connais… que je sais !


Enfin, la vue de Charles m’a rappelé cette fougue que j’avais parfois.

J’étais sur une bonne lancée, de la glace sur ma cheville, avec ma pinte de rousse, j'écris avec plaisir,… mais le groupe de musique qui commence à l’instant, retient soudainement toute mon attention !

Un groupe Rock Billy… Ils sont géniaux ! Le contre-bassiste donnne un vrai show avec sa contre-basse modifiée avec une tête de mort au bout… Il est même monté dessus !

Tout est chorégraphié !

Vraiment… C’est un des meilleurs shows que j’ai vu depuis longtemps, et ça ne fait que commencer !

Rien d’autres ne compte pour l’instant !

Même que j’étais entrain d’oublié Charles !

lundi 17 septembre 2007

Le décompte est lancé!



Aujourd’hui lundi … et lundi prochain… si tout se passe bien…. JE REPRENDS LA ROUTE !!!!

J’avais dit 25, mais honnêtement, si le 24 je pouvais être derrière mon volant… je serai la fille la plus heureuse !
D’ici là …
Lundi 17, quelques courriels, annonce de van, magasinage de billet d’avion et je travaille ce soir…
Mardi 18, (fête de mon amie Geneviève) je travaille de jour et de soir… alors la question est réglée !
Mercredi 19, Appel au Centre culturel francophone de Vancouver, s’ils sont toujours intéressé par ma candidature… j’ai une amie a peinturer son appartement…elle doit tout remettre blanc avant son départ… et je travaille le soir.
Jeudi 20, vendredi 21 et samedi 22, mes occupations de la journée sont à déterminer, mais je travaille le soir.
J’aimerais louer un vélo de montagne et faire mes premières descentes dangereuses ! Monter une autre montagne, et réparer quelques petits trucs… et faire la mise au point de ma Colette !
Dimanche 23, ma journée de congé… et le party d’employés. J’aimerais bien que ce soit ma dernière soirée ici…

Je rush avec les feuilles jaunes !

Je regarde mon atlas chaque soir en imaginant la route que je vais suivre.

J’aurais voulu continuer à conduire, j’aurais aimé à travers les États et descendre jusqu’en Amérique centrale voir Amérique du Sud ! Mais je crains de le faire seule… et j’avais tendu une perche à un gars ici qui se rend au Pérou, mais la route sera trop longue et ça le mène trop tard dans la saison pour la montagne et ce qu’il souhaite y faire…

Alors, je suis au même point, les jours ont passé, et je n’ai toujours rien choisi !
J’ai juste hâte de rouler, je crois que ma réponse se trouve sur ma route.
Pas ici.
J’ai l’impression d’être ici depuis toujours.

Et, j'ai hâte de partir!!

dimanche 16 septembre 2007

Le courriel de Claire

(Encore une histoire de client)

On reconnaît les québécois à leur attitude, les français à leur physionomie, les anglais à leur accent et leur manière de demander « a hot tea ».
Les québécois rencontré sont souvent désorientés et tellement content d’entendre parler français !
La semaine passée, Claire Lafrenière. En pause de leur groupe organisé, Claire et son amie se présentent au Café. Reconnaissant leur air égaré, et leur accent à travers un « can a use the computer ? » fragile.
Transition au français.
Elle m’explique qu’elle a toutes les étapes pour pouvoir envoyer un courriel, et sort la feuille ! Je serai là en support advenant un problème technique.

Premier problème : la connexion internet : le mot de passe ne marche pas.

Voilà, c’est parti ! Je retourne à mon comptoir caisse.

À peine deux minutes plus tard, les revoilà…
Claire impatiente et impuissante devant la technologie, me redonne le reçu de temps me disant que « ça ne marche pas les maudits ordinateurs ! »

Avec l’appui de son amie, je la convins, de retourner à l’ordinateur, je pourrais leur donner un coup de main !
On ajoute le @ et la fin de l’adresse courriel pour débuter.
Et, le nom de passe que Claire garde bien secret, comme s’il était question de son NIP bancaire !
Ça ne marche toujours pas… il y a un erreur dans l’adresse courriel ou le mot de passe…

Seule autre possibilité ; mon compte courriel.
J’ouvris donc mon compte hotmail et permis à Claire d’écrire à son fils à travers mon adresse courriel.

J’imaginais la tête du gars qui reçoit un courriel de Anny Lefebvre… et que c’est sa mère qui en est l’auteur.

J’étais déçue de ne pas pouvoir résoudre le problème de connexion de Claire, mais j’étais tout de même bien contente d’être, par le biais de mon courriel, la courroie de transition entre cette mère et son fils.

samedi 15 septembre 2007

Le rouge, déjà!


J’ai vu ma première feuille rouge.
Signe que les temps changent.
Il commence à faire froid.
Le soleil est chaud durant la journée, mais on se les gèle la nuit…
On se les gèle même à l’ombre durant la journée… le soleil nous donne l’impression d’être l’été, mais le fond de l’air est frais… et la feuille rouge ne ment pas ! L’automne est là.

Ce matin alors que j’étais à la cabine téléphonique et discutait avec mon amie Geneviève au téléphone, les pieds gelés, la manche de mon chandail recouvrant le combiné pour ne pas me geler les mains… je me suis fait offrir un café par un passant !
Il est venu me porter un verre me disant qu’un café m’attendait à l’intérieur ! Quelle gentille attention ! Ce genre de petits gestes met du soleil dans une journée ! On ne le connaît pas… mais on le remercie grandement de cette attention !
Enfin, à l’ombre les pieds gelés. Je ne voyais pas le temps passé, parce que ma conversation téléphonique était mon deuxième soleil de la journée.

Je ne suis pas encore partie de Jasper, mais déjà je peu parler au passé (en me disant qu’il reste 9 jours) et je sais que j’ai passé trop de temps ici. Et, en y pensant bien, je me dis que c’est un premier échec à mon objectif d’apprendre à dire non.
Je n’aurai pas su choisir correctement au moment opportun, et serai restée trois fois plus longtemps que ce que j’avais pensé.
Ce travail m’aura finalement volé mes dernières semaines d’été comme j’ai déjà dit. Je dois mettre toute mon énergie à ne pas me sentir coupable, car malgré tout, j’aurai fait de très belles rencontres.

Curieusement, s’ajoute de nouvelles possibilités.
Depuis que je suis allée à Vancouver, il y a deux ans voir mon amie Suzanne ; je fréquentais le site internet du Centre culturel francophone de Vancouver.
Cette semaine, j’ai vu d’annoncé un emploi.
Le poste de coordonnatrice de la production.
J’ai pris la chance, même si la date de postulation était passée depuis deux semaines, d’envoyé un courriel et mon curriculum vitae… Puis quelle fût ma surprise de voir, que non seulement, ils me répondaient, mais ils étaient intéressés par ma candidature !
L’emploi rêvé… Je regardais depuis deux ans, sans vraiment penser qu’un jour il y aurait un poste d’intéressant.
Et, je suis ici ! Presque là en même temps que l’emploi ! Je crains de ne pas être prête pour un autre emploi sérieux, mais quelle chance…
Que penser ? Quelle voie suivre ? Me dire que je suis ici en même temps que l’emploi… Focusser sur mon besoin de repos et de recul… et Voyager..
Enfin, c’est peut-être beaucoup de questionnement pour un emploi que je n’ai pas encore !

J’explore une autre possibilité… Conduire vers le Mexique… J’ai tendu une perche à un ami français rencontré à Jasper. Il prévoit descendre vers le Pérou… alors je me proposais de le conduire… J’aimerais continuer à conduire… mais j’ai la trouille de conduire seule après les Etats-Unis…

Et, toujours la Nouvelle-Zélande, le plan ne perd pas de l’intérêt… je regarde chaque matin le prix des billets d’avion…
Je ne crois pas que je ferai mon choix avant de quitter Jasper…conduire ma van jusqu’à Vancouver devrait m’apporter la réponse.


Cette feuille rouge m’incite à réfléchir sur les possibilités à venir… car après le rouge, c’est le blanc… et je n’ai pas l’intention de dormir avec mes bottes d’hiver !

vendredi 14 septembre 2007

À tous les garçons de 3 ans

Aujourd’hui alors que je cadenassais mon vélo au support à vélo sur Connaught drive, je fûs frappée par cette image.

Un train, comme il y en a plusieurs à Jasper, mais celui-ci avait quelque chose de particulier.

Il m’était arrivée de le voir auparavant, mais toujours à travers la vitrine du restaurant.
Voilà qu’il était là et que je ne me trouvais pas derrière mon comptoir caisse.


Le train de Spiderman !


Je revoyais mon neveu escalader le frigo avec ses autocollants de Spiderman autour de mon assiette. Vous savez les collant en plastique que l’on peut réutiliser…

En un tour de main, mon vélo était verrouillé et je traversais le chemin piétonnier, les voitures s’arrêtant sur mon passage ; direction le wagon.

Cette fois-ci il n’était pas question de le manquer ! Il me fallait une photo!

Je regardais le wagon et me disais… « Quelle combinaison parfaite ! »
Un train et Spiderman ! Un camion de pompier aurait sûrement fait le même effet !

Le bruit de la gare autour ajoutait au charme.

Le train sur la voie parallèle s’apprêtait à partir…

Même pour moi, la magie opérait !

Je partage ce moment avec tous les garçons de 3 ans et avec ceux qui savent encore s’émeillerver.



mardi 11 septembre 2007

Mes journées à Jasper

Il y a quelques semaines que je ne m’étais pas retrouvée seule dans un pub, devant mon ordinateur, pinte de rousse à la main. Quelle joie !

Depuis que j’ai mis les pieds à Jasper, mon rythme de vie a beaucoup changé…
Le travail prend une place importante chaque jour.
Malheureusement.
Je n’étais pas vraiment prête à travailler je crois… Maintenant que ma date de départ est arrêtée, je compte les jours et me rends compte que le travail m’a volé mes dernières semaines d’été. Tout de même, ces quelques semaines ici auront renflouées les coffres, puisque mon salaire est équivalent, si non, plus élevé que celui du cégep ! Qui l’eut cru !

Les journées se suivent et se ressemblent, c’est le cas de le dire !
Je travaille habituellement autour de 16hre. Parfois 15h, et d’autres fois17h, mais c’est plutôt rare. Et nos journées de travail se terminent entre 22h30 et 23h15, selon l’achalandage du resto thai…
La nourriture est excellente ! Alors, chaque soir, je me tape l’un des succulents mets au menu ; curis, stir fry ou pad thai… à chaque fois un délice ! Et sans parler des pâtisseries… Nous nous encourageons à ne pas succomber… mais bon, ça ne marche pas à tous les coups ! Si bien, que j’ai repris les quelques livres perdues ! Mais rien de dramatique, je rentre encore dans mon linge !

Mes matinées sont occupées par les trucs du quotidien, comme le lavage ou l’internet… mais parfois, avec grand plaisir, c’est une balade en montagne de quelques heures qui meublera mon avant-midi… J’enfile mes bottes et nous partons sur le « bench » du mont Pyramide, bien souvent l’une de mes collègues du thai, ma boss, en fait.
Je regarde les champignons et me dit que si je restais… je m’intéresserais vraiment à cette science... Il y a tant de variétés ici…
Nous crions dans les bois pour faire peur aux ours, mais ça me défoule aussi ! Je fais des grands « wouhou ! » au peu à la cow-boy ! J’adore !

Puis après le travail, toujours quelques options : retour à l’auberge où j’écrirai un peu et bavarderai avec les gens qui y travaillent ou qui y sont de passage, ou encore, je me rendrai à l’appartement de mes collègues, où en discutant nous verrons le fond de la bouteille de vin.
À quelques reprises, je suis allée dans les bars, mais rarement. Ce soir est à première fois où je m’aventure seule dans l’un des bars les plus tranquille de la ville, sauf quand il y a des bands. Je tente de profiter de chaque occasion de voir un spectacle ici, bien qu’il y ait eu peu d’occasion depuis mon arrivée ; un band reggae, et un autre ou nous ne sommes pas restée car nous ne tenions pas à entendre crier le chanteur !

Depuis, peu, j’ai délaissé l’auberge, je crois que j’y retournerai à l’occasion, mais j’ai choisi d’accepter l’offre de mes collègues et de prendre la clé de leur appartement.
Ma van étant stationnée en ville, je peux utiliser mon vélo.

Je croyais pouvoir en profiter d’avantage, mais l’auberge se trouvant à 7 km de la ville et pas mal en altitude… ajouté au fait que je fini de travailler tard… j’ai peur de m’aventurer dans ces routes sombres, sinueuses et bien inclinées… on peut y rencontrer plein de gentils animaux… j’ai vu mon premier loup hier ! À mon retour du Mont Robson, la plus haute montagne des Rocheuses, il est rare de voir le sommet et je ne l’ai pas vu mais presque ! Je n'ai pas profiter du Mont Robson comme je l'aurai voulu, ma cheville étant encore un peu en compote...
Mon vélo n’est pas très bien adapté à ce genre de terrain, avec mes petits pneus de ville… Ce n’est pas génial pour les montagnes… Cette semaine, je ferai la location d’un vélo de montagne où je pourrai enfin, faire mes débuts de vélo tout-terrain (si ma cheville va bien...).

Je pars dans très exactement 2 semaines, et je compte bien rattraper le temps perdu… je tiens à faire quelques autres marches en montagne, du vélo de montagne et du kayak. J’aimerais bien aller taper des balles de golf une dernière fois.

Je dors encore dans ma van, et depuis que j’ai ajouté un très bon, et surtout bien meilleur sleeping bag, que le mien, je « clanche » la Princesse au petit pois ! Je dors comme une reine ! Le confort de ma van est redoutable, si bien, qu’aujourd’hui, j’ai dormi jusqu’à 12h45 ! Faut dire que je suis pas mal cernée…et que mon corps en avait besoin. Je sentais mes ganglions faire leur apparition… j’ai tous fait pour qu’ils partent, et je crois que j’ai vaincu en m’offrant cette nuit et matinée de sommeil.

Je fantasme à l’idée de retrouver mon beat de voyage et l’inconnu chaque jour. J’aurai connu ici des gens fantastiques, que je recroiserai toujours avec plaisir.
Mais, je dois garder en tête certaines de mes règles : apprendre à dire non, apprendre à faire des choix, et penser à moi !

J’ajoute plus bas, des photos que j’ai trouvé sur l’ordinateur du resto… vous pourrez enfin voir les wapitis que je vois partout et un loup comme celui que j’ai vu hier…et, lors de ma prochaine balade en montagne, je prendrai des photos de mes fameux champignons !

samedi 8 septembre 2007

Dans ma van comme en appart!


La lumière d’aujourd’hui est vraiment belle, un beau soleil… d’automne ! Je n’arrive pas à y croire, mais oui, ce sera l’automne dans quelques jours et déjà la rouge saison se fait sentir. Le jour, on la distingue par la couleur des feuilles et l’intensité de la lumière, et la nuit par la fraîche !

Hier, j’ai eu une vraiment bonne nuit. On m’a prêté un sac de couchage supplémentaire et un beaucoup plus chaud que le mien… le grand confort ! Alors tant que je suis à Jasper, je peux l’utiliser !
C’est décidément un achat que je devrai faire, car le mien date de la quatrième année du primaire ! Un sleeping, un sac à dos et encore, des lunettes soleil, ma troisième paire cette année ! La première m’a éclaté en plein visage, on s’est assis sur la deuxième, et la troisième est tout simplement disparue ! Toutes les trois des lunettes noires en plastique... alors la course aux lunettes est ouverte !
Il y aurait peut-être aussi des sandales… j’en ai délaissé une paire à Boston et les ai remplacée sur le champ, mais avec le temps ces dernières se sont agrandies, si bien qu’on dirait que je porte les sandales d’un autre ! Puis, une paire achetée en cours de route, pas cher 5$, ne valaient finalement pas cher, et elles n’ont pas survécues au Festival de musique de Robson Valley!

Mis à part, ces quatre articles, je n’ai vraiment pas besoin de rien ! Je n’ai même pas acheté de shampoing ou de savon depuis mon départ… J’étais franchement prête et je n’ai pas eu besoin de rien ! Je traînais même mes réserves !

Je constatais hier soir, en flânant dans ma van, que si je devais déménager dans un appartement, je n’aurais besoin de rien. J’ai tout ce qu’il me faut ! Je constatais que je n’étais pas partie en voyage, mais que j’étais déménagée dans ma van ! Ce n’est pas un 1 1\2, c’est peut-être ma 1\2 ou mon 1\4 ! Mon quart ! Mon 4 en 1 ! Cuisine, salon, salle à coucher, salle de bain ; dans mon auto !
J’adore être dans ma van… le lit est d’un confort étonnant, j’aime la conduire, et j’adore m’asseoir dans l’antre de la porte de côté, les pieds sur le marche-pied, pour écrire, réfléchir, manger et regarder le paysages et les passants…
Certes, ces jours-ci je n’ai pu trop le loisir de le faire, car la nuit tombée je combat l’humidité et limite mes aller-retour à l’extérieur pour ne pas perdre ma chaleur… et du stationnement de l’auberge, je trouvais qu’il faisait noir que j’étais loin du reste du monde et près de la foret ! Alors là aussi, je limite mes déplacements !

J’approche d’une date de départ ! Je suis sur la bonne voie ! Bien que ça ait l’air plus important pour les autres que pour moi !

J’ai finalement délaissé l’auberge de jeunesse, j’ai décidé de me stationner en ville et d’utiliser mon vélo pour la quinzaine de jours restante. J’ai les clés de l’appart de mes collègues, alors je suis la bienvenue pour la douche et le reste, je peux même emprunter le salon si les nuits deviennent trop fraîches.

Ma cheville prend du mieux, mais j’ai un petit rhume qui commence… la fatigue et les nuits fraîches ne doivent pas faire bon ménage !

vendredi 7 septembre 2007

Une pensée qui me va!

"Combien de garçons et de filles prennent soudain, sur un coup de tête, la décision de partir dans des endroits perdus de la planète. S'ils vont là-bas pour étudier ou pour instruire et soigner les populations, les difficultés qu'ils rencontreront nécessairement seront pour eux une source d'enrichissement. Sinon.
On peut aller n'importe où, mais à condition d'avoir un but précis. Quand vous faites un projet pour une raison bien déterminée, il se produit une communication entre vous et le projet sur lequel votre pensée est fixée, et tout s'arrange pour que vous puissiez trouver ce que vous cherchez. C'est une loi. C'est pourquoi, lorsqu'on se lance dans des aventures sans but précis, pour changer d'air, on s'expose à tous les dangers et on revient très déçu, ou même on ne revient pas. Veillez donc à ce que tout soit clair et précis dans votre tête ou dans votre âme, et toutes les lois de l'univers vous aideront dans la réalisation de vos projets."
- Omraam Mikhaël Aïvanhov


J’ai reçu cette pensée d’une amie qui veille sur moi. Bien entendu, je me suis reconnue !
Je sais que je me pose beaucoup de questions… je m’en pose encore plus que ça ! Si je pouvais mettre mon cerveau à off 2 minutes, je le ferai !

Le pire c’est que je vais bien et que je trouve la vie très belle ici ! Je ne sais pas où je vais, c’est vrai.
Mais ma démarche et ma route sont claires dans mon âme. C’est apprendre à faire des choix qui reste à faire ! Dans le fond, quand je fais un choix, ayant regardée la possibilités sous 3oo petites facettes, c’est ces millions d’opportunités que je vois s’envoler.

Je vous partage mes questionnements, mais ne craignez pas pour moi, je vais bien, même très bien ! Mieux qu’au cours des dernières années !

Mon âme est en paix, ma tête cherche la route à prendre et mon intuition me guide.
On fait une bonne équipe !

Merci chère Francine!

Mes amies, mes réflexions et ma direction

J’ai maintenant l’impression de vivre à Jasper, je ne me sens plus en voyage, je sens que je vie ici.
Est-ce que c’est un sens de l’adaptation, une facilité à créer des liens, un besoin de se sentir en proximité, un besoin de se raconter ou de s’investir dans quelque chose…
Mais j’ai l’impression que je suis ici depuis tellement longtemps.
Les amies que je côtoie depuis peu, je ne les connais pas vraiment, mais j’ai l’impression de les connaîtrent depuis des mois, des années.
Je me sens de moins en moins en voyage et visiblement pas en vacances.

Je m’enracine.
Moi qui avais tant envie de se déraciner ! Je l’avais même écris sur mon frigo !
Enfin, je suis partagée entre l’idée de prendre part à la vie de gens agréables que je rencontre, de partager leurs projets et d’y participer, et l’idée de partir pour vivre mon propre projet.
Je me sens impliquée dans ce qu’ils font et je me sentirais un peu coupable de les laisser à ce moment, car je sais aussi ce qu’ils vivent, me l’ayant partagé.
Alors, je travaille à ne pas me sentir coupable !

Voilà, ce que un bon ménage de garde-robe m’apporterait !

J’arrive de prendre une bière, avec ma boss, une fille agréable et vivante de 36 ans, qui ferme prochainement son restaurent thai, pour s’installer dans une autre ville, après 11 ans à Jasper. Nous étions avec une autre fille de 19 ans qui vient de la Gaspésie et qui s’offre un an de congé !

L’air est humide, il a plu encore aujourd’hui. J’ai les mains froides et sèches des guenilles à l’eau de javel.

La fille de la Gaspésie part dans 11 jours. Ça m’a étonnée que son décompte soit commencé.
Pour ma boss qui ferme son restaurent, il reste 24 jours… Elle l’a dit 3 fois ce soir !

Mon départ est prochainement, mais la date n’est pas choisie, et la destination non plus.
Je n’ai pas envie de la choisir maintenant… j’analyse les possibilités et en connaissance de cause, selon l’intuition du moment ou le moment présent, je pourrais faire le choix.
Est-ce laisser les choses au hasard, peut-être.
Mais me connaissant, c’est regarder la situation, l’analyser, à mais façon, certes, mais l’analyser tout de même. Et, sous plusieurs angles, croyez-moi ! Ça me semble tellement loin encore… et ma notion du court terme est dans le court pas mal !

Ce temps me semble loin, tant de choses peuvent se passer d’ici là. Mais tout de même, certaines choses se placent.

Cette soirée avec ma boss et cette autre voyageuse m’a beaucoup fait réfléchir sur ce qui s’en vient. Et sur cette état d’appartenance aux situations des gens autour de moi.
Est-ce que je m’investie ou me distrait par ce que les gens vivent ?

Voilà, il y a une sorte de décompte de commencée, mais je ne sais jusqu’à combien compter.


Alors quelles sont réellement mes possibilités ?

J’ai regardé un peu pour les jobs dans mon domaine à Vancouver. Je pourrais peut-être aller là et travailler quelques mois avant de poursuivre mon voyage. Je sais aussi que le gars de l’auberge ici pourrait faire un appel pour moi, même si déjà, je connaissais quelqu’un qui pouvait le faire. Ou encore, trouver un petit bar agréable ou je pourrais travailler, j’aimerais essayer ce genre d’endroit… Enfin, c’est Vancouver.

Je pense à la Nouvelle-Zélande. Voir mon amie qui s’y trouve, passer du temps par là travailler un peu, visiter les alentours. Et, là encore, quelque possibilités…
Faire un aller-retour Nouvelle-Zélande Vancouver et revenir avec ma van vers Montréal ou y aller pour la totale et revenir par l’Europe, l’Angleterre, l’Irlande avant de regagner Montréal ?
La différence implique de vendre ma van, pour des raisons logistiques mais aussi financières. Et, le faire maintenant dans les prochains jours… Vendre à l’automne à Vancouver ou au printemps à Montréal…
Ce n’est pas le même budget un voyage autour du monde, qu’un road trip, par là-bas !comme je disais à mon départ !
Mais je me préoccupe peu de l’argent… Je n’en manque pas, je m’adapte; je pense. Je sais aussi que j’ai besoin de peu.

Parfois encore, je me dis que ne pas être seule, je descendrais peut-être vers l’Amérique du Sud. Mais ce n’est pas une route que j’ai envie de faire seule. J’ai le goût de continuer à conduire ! J’aime ça être sur la route et dans ma van ! Mais pas le choix de descendre vers le sud si je veux rester dans ma van… car il commence à faire un peu froid et l’humidité envahit mes couvertures.

Alors toutes ces possibilités combinées et combinables avec leurs multitudes de variables qui s’ajouteront. J’ai de quoi me tenir occupée !

Tout de même, je sais qu’il n’est aucunement question de revenir vers Montréal pour le moment.
Je sais aussi qu’il y a un décompte de commencé. Et, que j’ai hâte de reprendre la route… j’ai hâte de partir de Jasper. Même si chaque jour, les montagnes sont toujours aussi belles !

mardi 4 septembre 2007

Cheville, cartes postales et possibilités

La ville de Jasper vient de traverser sa dernière grosse fin de semaine de la saison. Jusqu’à l’Action de Grâce, tout est en pente descendante. Aujourd’hui certains commerces affiches fermé, cause : manque de personnel… Pas assez d’employés pour couvrir les heures d’ouverture. C’est la réalité de Jasper.
J’ai travaillé beaucoup les derniers jours, pour justement soutenir cette folie touristique. Vendredi soir, samedi jour et soir, dimanche soir, lundi et mardi puis ça n’arrête pas… Je pourrais travaillé 16hrs par jour si je voulais et pouvais ! Ce qui n’est pas le cas !

Samedi, il y avait une soirée reggae. Wé ! Un premier show auquel je pourrais assister ici ! Après la soirée de fou que nous venions de traverser au resto… Prendre une bière et voir un spectacle me paraissait une idée merveilleuse. Il n’y avait pas beaucoup de monde, mais ce n’était pas trop mal. J’y ai croisé un gars qui est cuisinier à l’autre café ou il m’arrive de travailler. Il était avec ses amis de Winnipeg venus le voir… Ha ! Winnipeg… Quel bon souvenir ! Quelques bières là et pour finir une pointe de pizza hawaïenne d’un petit resto tenu par un québécois. Un drapeau immense du Québec orne le mur. La pizza était bonne et j’eue une pensée pour toutes les poutines Ashton que j’ai mangé en fin de soirée !

Dimanche, je ne travaillais que quelques heures en soirée… Alors, j’avais une journée de congé ! En compagnie de Petra, une suisse-allemande, rencontrée à l’auberge et venue passer quelques mois au Canada pour apprendre l’anglais, nous sommes allées à la plage du lac Anette.
Le site est superbe ; la plage, des sentiers autour du lac et il y a des sables mouvants ! J’en revenant pas ! J’avais juste envie d’aller piler dedans ! Bien entendu, je ne l’ai pas fait. Nous y avons croisé les amis d’un autre collègue de travail. Assis tous les quatre en rang, dans le sable, nous étions quatre personnes de langue différente, un espagnol, une allemande, un anglais, et moi, la francophone. Nous étions peu bavards, absorbés par la beauté du paysage, le soleil et la plage.

En soirée, après mon travail, Petra est venue me rejoindre et nous sommes sorties dans le club de Jasper ! Je ne suis pas une fan des clubs… je pense que vous le savez… mais bon ! De temps en temps on n’en meurt pas… Les gars de la plage y allaient, et Petra était intéressée… Je me sentais la vieille de l’histoire… Ils ont 22-23-24 ans… et moi ! On m’a demandé mes cartes d’identité !
Enfin… L’atha-B night club… La discothèque de l’hôtel Athabasca. À ce qu’on dit, avant, le surnom de ces soirées du dimanche était Syphilis Sunday… Ça vous donne une idée !
Tous ces jeunes gens saouls… les filles sont épouvantables… On peut lire le mot sexe dans leur front ! Je me rendais compte, qu’avec le rythme de vie et toutes ces heures de travail, et les touristes, quand on sort, on veut vraiment en profiter. On se soule et on tente d’en profiter au maximum et de ramasser quelqu’un… A part, les quelques cowboys… J’étais pas mal la plus vieille et je me sentais dans un zoo ! Et, je trouvais ça un peu décourageant…

Le lundi pour me remettre de mes quelques bières… je me suis offert une sieste dans l’herbe de l’auberge… Quel charme ! L’une de mes activités favorites…
Et, la température était parfaite, vraiment, je ne touchais plus le sol !
Je rêvassais en me pensant au Parc Lafontaine et j’ai repensé à une vraiment bonne sieste que j’avais faite dans un parc à Boston, dans un gazon moelleux et confortable…hummm !
Les siestes dehors !
Le bruit de la tondeuse m’a sortie des mes rêveries et m’a ramené à l’ordre !
Et, puis un peu endormie de ma sieste de plusieurs heures, je suis allée chercher mes vêtements dans la sécheuse… et là… NON !
L’horreur ! Je me suis tournée le pied ! Ostie que ça fait mal… et j’ai fait ça comme une grande, pas juste un peu… en descendant du balcon de L’auberge, j’ai mis le pied sur une petite roche qui sortait du sol…le côté de ma jambe à touché le sol, je me suis dit : « Ayoye. Ostie. Je viens vraiment de me faire mal.»
Ma trousse de premiers soins a servie pour la première fois… les sacs de glace instantanée.
Je l’ai éclatée en donnant un méchant coup de poing dessus… Il avait intérêt à éclater… je sentais mon cœur dans ma cheville…le pied dans les airs, la glace dessus… J’ai attendu, d’aller travailler figurez-vous dont !
À la fin de la soir… rien n’allait plus… c’est à peine si je pouvais marcher ! Et, je suis capable d’en prendre. Peut-être le savez vous.

Je suis quand même allée pour le vin chez mes collègues de travail… assisse dans le salon, la coupe entre les mains, le pied dans les airs, la glace en équilibre… Je me marchais plus.

L’enflure se trouve à l’avant de la bosse de cheville du côté extérieur et un peu sur le dessus du pied. J’ai eu une nuit affreuse… j’ai crié à quelques reprises parce que je venais de bouger ou d’accrocher quelques chose… Ce matin, c’était l’horreur encore…J’arrivais pas à croire que je m’en allais travailler. De la glace encore ce matin, un bon bandage élastique. Et, me voilà partie pour la journée. Ça s’est bien passé, mieux que j’espérais.

J’ai tout de même eu congé ce soir, je devais travaillée trois heures durant le rush du souper et on a eu pitié de moi.
C’est donc assise dans les divans de cuir moelleux que j’ai mangé mon pad thai et une succulente tarte au citron et à la meringue.

Et, au moment où j’écrivais cette phrase… j’ai entendu mon nom dans le micro… « Anny, es-tu encore là ? » Le rush était plus gros finalement… je suis allée faire un peu de vaisselle… un petit une heure trente de vaisselle…

Me voilà maintenant à l’auberge, un groupe organisé de jeune font un bruit impressionnant en jouant à un jeu que je ne connais pas mais qui m’énerve déjà !

Poursuivons !
Sur mon blog, j’ai écrit que vous pouviez m’envoyer votre adresse postale si vous souhaitiez avoir une carte postale. Vous aviez vu ? Personne ne m’a demandé de carte postale, personne ne l’avait fait jusqu’à maintenant… Et, cette semaine… Un gars d’Algérie m’a envoyé son adresse postale par courriel ! J’étais vraiment contente… Je lui ai retourné un courriel afin de confirmer l’adresse… J’ai déjà hâte de la mettre à la poste ! J’adore l’idée d’envoyer des cartes postales à des gens que je ne connais pas ! Je trouve ça tellement le agréable de toute façon de mettre une lettre à la poste, qui ne soit pas un compte ! Et, même les comptes quand il faut les poster je suis contente !

À part ça…À l’auberge on m’a offert de troquer mon parking pour un lit, en échange de quelques heures de travail par jour…je ne sais pas… En fait, je ne pense pas. Tant qu’il ne fera pas trop froid, je préfère l’intimité de ma van à un dortoir partagé avec une dizaine ou vingtaine de personnes. Mais je lui ai proposé quand même de faire cette liste de ménage et de ne pas payer pour les commodités. Offre acceptée. Je devrais commencer demain. Puis partageant cette idée avec ma boss au thai, elle m’a offert de prendre ma douche et de faire mon café chez-elle le matin. Ce qui me permettrait de laisser ma van toujours au même endroit et d’utiliser mon vélo à Jasper. Ce que je ne peux pas vraiment faire pour le moment, car l’auberge se trouve légèrement à l’extérieur du village, mais elle est surtout en montagne, la dénivellation est vraiment importante, il n’y a pas de lumière, c’est sinueux et passant… et moi j’aurais à le faire en finissant de travailler vers 11h15, 11h30. Avec tous les animaux que je croise en rentrant de travailler… l’idée du revenir à l’hôtel à vélo le soir est loin d’être intéressante !
Enfin, j’ai les clés de chez ma boss qui partage aussi son appartement avec une autre collègue de travail. C’est la maison du vin ! C’est là que je vais prendre un verre de vin parfois en finissant de travailler.
Ce que j’aime dans le fait d’être à l’auberge c’est de voir tous ces gens en voyage… ça me rappelle que moi aussi, même si je travaille comme une folle présentement, je suis en vacances. Je veux dire, je suis en voyage !