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mardi 30 octobre 2007

Ma première

26 octobre
Alors que Ricardo Larrivée nous prépare de bonnes recettes à la télé anglaise, j’attends d’aller travailler pour ma première journée au café.

Je ne savais pas que les anglais connaissaient Ricardo. Il nous a fait de la crème glacée frite au canal « Food ».

Je croyais que je travaillais à 9hre ce matin. Alors, ce fut un peu la course…
J’étais stationnée dans une zone scolaire, je devais bouger avant 8hre. Il faisait froid dans ma van… ça donnait pas envie de sortir du sleeping ! 1, 2, 3, GO ! Je saute dans mes jeans et me faufile au volant…
Le centre communautaire que j’ai trouvé se trouve à proximité d’un secteur de la ville que j’aime beaucoup : Commercial Drive, et je peux y laisser ma van pour la journée. C’est un grand centre communautaire avec une patinoire intérieure, gymnase, salle d’entraînement, sauna et bain tourbillon (…) à l’extérieur, il y a un superbe parc avec un lac, des terrains de tennis, de basket-ball, parc pour les enfants ; la place est vraiment super ! Et, ça ne coûte presque rien, les madames sont gentilles et il y a un téléphone public, ce qui est précieux !

Je m’y dirige… un peu pressée… toilette matinale… je prépare mon vélo et je pédale à toute allure pour ne pas en retard ma première journée ! J’arrivai finalement à 8h50.
Je verrouille mon vélo et contre vérifie mon horaire. « Ça ne m’étonne pas ! »
Je travaille à midi ! C’est bien moi ça ! Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive… et heureusement. Ce n’est jamais l’inverse ! Alors 3 hres devant moi. J’avais du lavage à faire… ça m’aurait donné le temps de le faire ! Je dois porter des jeans avec une patch sur une fesse… Moi, j’aime ça porter des beaux vêtements la première journée ! là je suis obligée à mon vieux jeans !

Je suis un peu stressée de cette première journée. Ma première job avec que des anglophones ! À Jasper, toutes mes collègues étaient francophones… et plusieurs clients l’étaient… un peu stressée… mais bien heureuse. Je vais enfin apprendre. Personne ne parle français.

Voyons, comment les choses se passeront !!!

Une journée avec Gichang Lee

(25 octobre)

Je trouvais déjà quand j’étais à Jasper que je venais de rencontrer un drôle de numéro ! Mais qui était donc ce gars qui prenait des photos des gens dans la rue ? Celui que l’on ne connaissait pas mais qui était notre ami ?
Gichang Lee. Un Coréen en voyage depuis le 4 juillet et prévoyant un petit voyage autour du monde pour 2 ans.
Nous savions que nous serions à Vancouver en même temps…Alors on prit rendez-vous par courriel… et il vint me rejoindre dans mon parking de centre culturel, là où je peux laisser ma van, gratuitement, pour la journée.
Une nouvelle amie chez qui il habite depuis quelques semaines lui prête sa voiture. Une belle et neuve voiture ! Alors nous sommes partie, en voiture vers le Stanley Park.

Il y quelques mois, il ne parlait pas anglais… Depuis Jasper, déjà, wow ! Il s’est beaucoup amélioré… Il faut quand même dire que chacun de nous dans nos anglais incertains… on arrive quand même à communiquer…Mais je n’avais pas compris que c’était le Stanley Park qu’il voulait me montrer !!! Ni que j’allais souper au restaurant après… Je pensais que c’est qui avait un rendez-vous au resto ! Enfin !

Nous arrêtions le temps d’une crème glacée et il y avait un autobus de Coréens là en même temps que nous… alors je me trouvais bien au centre de cette conversation coréenne!
Nous arrêtions quelques fois, prendre des photos, s’engageant parfois dans de petits sentiers… Nous sommes arrêtés aussi au plus gros arbre du parc… C’est Gichang qui a pris les photos… attendez de voir comme j’ai l’air petite assise sur ce monstre d’arbre !


C’est en quittant le parc, que je compris que j’allais au resto ! Et, j’en eu la confirmation, quand on était stationnée ! Et, on n’allait pas rejoindre d’amis, c’était le resto d’un ami ! Haaa !
Ce fût une soirée bien enrichissante… j’appris beaucoup sur la Corée, la guerre de Corée, le service militaire obligatoire, le mode de vie… Vraiment c’était super intéressant !
Nous avons choisi deux plats et tous partagé.
Nous étions ces deux étrangers dans le restaurant grec, qui me rappelait ceux de la rue Duluth à Montréal. Mais on ne peut pas apporter son vin !

Puis nous retournions à ma van… Gichang est fasciné par ma van ! Je lui promis qu’il pourrait la conduire la prochaine fois !
Nous bûmes un thé à la rose acheté la veille dans le quartier chinois et il m’apprit quelques mots en coréen ! Ben ! Ma prononciation semble excellente ! Dommage que je n’ai pas autant de facilité en anglais pour la prononciation !!

Nous convenions de nous revoir prochainement… Je voudrais bien manger de la nourriture coréenne. Et en fait, si les plans demeurent… Nous irons ensemble à Seattle prochainement !

Le quartier chinois








(24 octobre)

J’attendais une journée ensoleillée pour me balader dans cette partie de la ville…
J’aime les quartiers chinois.
Je sais pas pourquoi, j’aime ça autant que ça ! Mais j’aime ça ! Toutes ces choses que je ne connais pas, les couleurs, les formes, les senteurs, ces affiches que je ne peux lire et le défi de communiquer… Essayer de comprendre c’est quoi et on fait quoi avec ça ?

La journée était parfaite, ensoleillée et chaude ! J’ai même mis une jupe pour l’occasion ! Pas pour le quartier chinois, mais pour le soleil !
C’est un des plus importants quartiers chinois, je me souviens bien de ma visite de cet endroit avec mon amie Suzanne ! Elle me baladait dans la ville, allant d’endroits d’intérêt à endroits d’intérêts !

Alors j’ai refait les rues…
L’entrée par Main street, nous annonce le quartier historique chinois. Puis je cherchais les marchés et les petits lézards… et aussi quelque chose à manger.
Ils sont féroces en affaire ! À peine le temps de m’arrêter et de regarder les petites tartes qu’il y en avait une dans un sac pour moi ! Elle me tendait la main en me disant 0.75$ ! Je n’ai pas acheté…
Plus tard, dans chez un autre marchand, je vus toutes ces petites roses…Que c’était joli ! Je sortis mon appareil photo en douce… tentai de prendre une photo… et le temps de le dire, une grosse pelleter de fleurs étaient dans un sac !! Comme j’étais satisfaite de ma photo, j’acceptai d’acheter des roses… Pour faire du thé et apparemment c’est bon pour la peau… ma prise de décision, entre la job ou la Nouvelle-Zélande, m’ayant donné des boutons… Le thé à la rose est peut-être une bonne idée !! Je due quand même négocier pour ne pas en acheter pour 10$ !! Je m’en tirai pour 3$.


Ma visite à la boulangerie fût plus simple… Je pus choisir moi-même mes petits pains… J’en pris un comme lunch, un pain tressé avec du jambon et je pris un pain à l’ananas pour désert ! Puis, je me laissa tenté par une petite crêpe à la farine de riz... la texture était élastique…. Mais le goût était pas mal !
Je poursuivis ma balade et tomba enfin sur le Gecko ! Ces petits lézards sur broche ! Je ne sais pas ce qu’on fait avec… Mais les hippocampes sont pour la soupe ! Je tentais un amalgame de bonbons… et pour l’instant, rien de concluant… mes supposées sucreries, sont salées ou encore au gingembre, alors bien épicée !
Il y a beaucoup de poissons séchés, crevettes, pétoncles, pieuvre, les odeurs sont particulières. Il y a aussi plusieurs variétés de racines, dans la famille du gingembre on dirait, des écorces… vraiment toutes sortes de trucs que j’ai aucune idée quoi faire avec !
Pour les viandes… il y a une grosse carcasse de suspendu… et on peut dire combien on en veut… et à coup de machette, il en coupe un bout !


J’ai également retrouvé le grand jardin chinois… légué par un docteur…c’est vraiment très joli et très tranquille… On pouvait voir le reflet des édifices de la ville dans l’étang, c’est ce qui trahit l’endroit car vraiment…c’est calme, beau et dépaysant. Il y a un grand étang, une petite forêt de bambous… Ce n’est pas aussi grand que le jardin chinois du Jardin Botanique, mais c’est du vrai stock ! J’y suis restée un bout avant de retrouver le rythme de la ville hors de ce petit havre de paix.

Sous le soleil de 4hre, en jupe, je suis retournée, encore pour un café… je suis dans les démarches et les listes de choses à faire…
Une demande de visa pour la Nouvelle-Zélande est en route… Ma van reste en vente, je magasine différente petites choses… Je commence à travailler bientôt, mais aussi à compter les jours avant mon départ !

mercredi 24 octobre 2007

Pas de pluie!


C’est vrai cette fois, une journée sans pluie !

Ma journée à débuter par Stéphane qui cognait dans ma fenêtre de van.
Merde ! J’ai tout de suite compris que j’étais en retard.
Je voulais être au café pour 8hre. Il était déjà 8h30… Je m’y rendis aussitôt que possible et j’obtiens mon horaire pour les 3 prochaines semaines…
Les filles ont vraiment l’air agréable et c’est une super compagnie, il y a même des assurances collectives !
La température était tellement belle ! Yé ! Le soleil, les lunettes soleil et les gens souriants du beau temps. Je passais quelques heures sur la terrasse du café, profiter de mon excellent latté et écrire quelques lignes.

Puis, je partie avec l’idée de faire du vélo. Je trouvais un stationnement d’épicerie ou je pourrais laisser ma van… Alors que je me stationnais… Un vietnamien me cria dans un québécois parlé impressionnant. « Tu demandes combien pour ta van ? » Je fus saisie !
Je jasai quelques temps avec les deux hommes, deux québécois, très sympathiques. Je repartie de là avec numéro de téléphone et courriel en cas de besoin, et eux avec mon numéro de cellulaire pour pouvoir me rejoindre s’il trouvait des acheteurs pour ma van ! En plus, je me suis fait offrir un autre job ! Tenez-vous bien : truckeuse !

Alors, ils ne me conseillèrent pas le laisser ma van là, car ils donnent des tickets…
Ils me mirent également sur une bonne piste pour trouver un endroit où je pourrais de doucher à ma guise.
En route pour trouver cet endroit, j’aboutie sur un centre communautaire. Bain tourbillon, sauna, salle d’entraînement et douches bien entendu, pour… 2$ ! Il y a même des cours abdos-fessiers pour 2.50$. Je vais reprendre un cours de fesses (comme je me plaisais à le nommer à Montréal, car on en ressort avec les fessiers en feu !)
Je passai quelques temps dans le sauna (j’adore les saunas). Les deux filles parlaient de régime, de calories et de : « Combien tu penses que je devrais perdre de poids ? »Un peu étourdie par leur discours, je fis une saucette dans le bain tourbillon, pris une bonne douche et alla enfin faire mon tour de vélo.

La ville est d’une grande discipline et les gens qui la composent également. Les piétons traversent aux coins et dans les chemins piétonniers, ils attendent leur lumière. On klaxonne très peu voire jamais ! Les automobilistes sont courtois entre eux, ce n’est pas la jungle de conduire ici. Rien à voir avec Toronto ou Montréal.
A vélo, il est préférable de rouler dans les rues cyclables, mais on peut le faire dans le reste de la ville. Sauf que si tu es dans la rue, tu es considéré comme une voiture. Alors tu as intérêt à bien te conduire ! Je laissai ma van et traversa l’un des ponts qui me mena au centre-ville, une belle vue sur la ville et sur Grandville Island.


Je cherchais à me rendre au centre d’informations touristiques pour faire ma programmation d’activités gratuites… Je n’y trouvai rien… La fille avait même l’air de me trouver bizarre ou gratteuse ! Tout de même, je ferai ma recherche sur internet !


Au moment de retraverser le pont… Je ne touchais plus par terre !! J’avais droit non seulement à une superbe vue sur la ville… mais en plus à un superbe couché de soleil ! Encore une fois ! Je m’exprimai… « Wouhou !! » Je roulais à vélo en criant ! Le gars que je suivais fût un peu surpris je dois l’admettre, mais en voyant mon sourire il rigola un coup !

J’étais un peu pressée… j’étais attendu comme bénévole au Centre Culturel… J’étais dans mon élément… que c’était bizarre de regarder ceci de l’extérieur… J’ai pris les billets à la porte…
On présentait un spectacle de Coup de cœur Francophone… C’était sympathique… Les chanteurs de Petite-Valléeé Un spectacle monté avec des gens du village, l’épicier, l’aubergiste, une prof, une infirmière, un directeur d’école... Sans blague c’était vraiment pas mal. Un medley de Jean-Pierre Ferland pour terminer… et moi, Jean-Pierre, je suis une Vendue. J’aime Jean-Pierre.
Je rencontrai également la fille qui allait faire le travail pour lequel j’avais appliqué. Elle a l’air super sympathique… je trouvais ça bizarre de me retrouver là… Je ne regrette pas mon choix, mais je sais que j’aurais été bien…Enfin !
J’aurai la chance d’être bénévole quelques fois encore avant mon départ…

Puis en sortant de là… j’allai tenter de rejoindre une fille de couchsurfing… mais j’étais pas mal plus tard que ce que j’avais prévu… et je ne me souvenais plus où j’avais stationné ma van ! Tellement énervée de faire du vélo, je ne portai pas attention à l’intersection… Si bien, que je manquai mon coup pour rejoindre ma couchsurfeuse…


Toujours en compagnie de Stéphane, qui m’avait rejoint au Centre Culturel pour être également bénévole, nous retournions vers son appartement… Je me stationnai en face de chez-lui pour la deuxième fois. C’est un coin tranquille et pas trop loin du centre-ville... Ma routine en ville est plus difficile que celle sur le route... Déplacer ma van toujours... trouver des coins sécuritaires...
Je crois que je vais trouver ces semaines à venir un peu longues...

mardi 23 octobre 2007

Une journée presque sans pluie

Avec en main ma liste de chose à faire aujourd'hui …

Première chose :
Ma journée débuta par la recherche de verres de contact. J’allai voir au Wal-Mart en premier, j’y étais stationné…
Wow ! 33$ la boite (une boite par œil) ! Excellent ! J’ai payé près de 45$ à Montréal !
Ma prescription… ça va, je l’ai ici…
Une prescription de Montréal, bien entendu.
Un loi du BC demande d’avoir une prescription du BC !!! Fuck, il faudra repasser un autre examen de la vue ! non… je chercherais plutôt un autre endroit où acheter…

Deuxième chose :
Le chômage. Je n’ai toujours pas finaliser ma demande de chômage débuté en juin… faut dire qu’il me manque toujours des papiers, relevé d’emploi… J’avais eu un appel de la dame… mais avec le décalage horaire j’arrivais difficilement à retourner l’appel. Les heures d’ouverture du Québec correspondent à 6h-14h et le dînez est de 9h à 10h. Alors disons qu’il me reste en général entre 10h et 14h. Enfin, la dame était vraiment gentille, je devrai la contacter à mon retour…

Troisième chose sur la liste :
Pour, je me dirigeai vers Le Mountain equipement coop. Mission : sleeping bag et sac à dos.
Là, je me suis mis à me demander si j’avais besoin d’un sleeping bag… j’en ai un qui fera l’affaire d’ici mon départ… et en Nouvelle-Zélande j’en aurai pas trop besoin… Alors, j’hésite pour le sac de couchage… Je vais voir les sacs à dos… là, j’ai besoin de conseils… car je ne sais pas vraiment de quoi j’ai besoin, ni la longueur de mon dos, le nombre de litres, ni comment bien l’ajuster… je sais pas grand chose en fin de compte. Le commis était vraiment trop pressé et il m’a garoché quelques affaires sur chacun des sacs… Si bien qu’encore une fois, je quittai la MEC les mains vides et deçue. Je n’ai pas un très bon rapport avec ce magasin… chaque fois que j’entre là, j’en ressors déçue ou de mauvaise humeur !
Faut dire que je ne suis pas toujours une cliente facile, mais je ne suis jamais tombé non plus, sur un employé dynamique et connaisseur ! Mais il en existe !

Quatrième chose :
J’allai au Centre Culturel pour dire que je ne prenais finalement pas l’emploi. Je revu la dame sympathique au comptoir, je crois que ça aurait été un vraiment bon milieu de travail. Je fus très transparente avec le directeur, expliquant les raisons de mon choix. J’ose espérer qu’il pourra y avoir d’autres occasions.

Les choses avançaient… quatre choses sur ma liste ! J’arrêtai dans un café internet pour chercher quelques numéros et adresses…
Les cafés internet à Vancouver sont impressionnants. Premièrement, ils sont nombreux, et deuxièmement remplis ! Les gens y font des devoirs, ils étudient en équipe et il y a des trentaines d’ordinateurs parfois ! Avec la pluie, ça limite beaucoup les activités… et on n’a pas toujours envie d’être chez-soi et il est impossible d’être dehors ! Alors les cafés demeurent une bonne option. Dans ma prise de décision, j’y ai passé deux nuits ! Il y en a qui sont ouverts 24hres !


Alors que je cherchais mes numéros…. J’ai vu Stéphane passer devant moi.
Il est l’ami d’une amie, et il vient de déménager à Vancouver. Je suis allée quelques fois me balader sur la plage avec lui… Enfin, il s’installa avec moi.
Le prochain point de ma liste n’était pas des plus intéressants !

Cinquième chose :
Vider la toilette. Ma van comporte une petite toilette chimique… Elle demande d’être vidée ! C’est pas écœurant… le liquide bleu fait bien son travail !
Mais quand même ca reste une toilette ! Il m’accompagna dans ma recherche… Capilano RV Park… à 10 minutes du centre-ville… tenez-vous bien 45$ la nuit ! pour un camping ! et 3$ par jour si vous avez un chien ! Il paye lui aussi !!! C’était finalement 16$ pour vider ma toilette ! 16$ ! C’est autour de 1$ la pisse ! Je trouvais ça trop cher… Je rebroussai chemin et me disant… que je trouverais une autre solution… la ville peut-être ou une compagnie de toilettes chimiques… mais je ne paie pas 16$.

Je retranscrivis ma liste de choses à faire, les choses non complétées… Il en reste encore… Mais rien d’autre ne pouvait être fait à ce moment !




Avec Stéphane, nous entrepris de faire une balade dans le pars, et de trouver un endroit ou nous pourrions cuisiner dans Colette. Tout autour du Stanley Park , la vue est superbe.
Depuis mon arrivée, la ville est toujours grise et pluvieuse… c’est le soir qu’il m’arrive d’avoir de belles vues sur la ville. D’ailleurs, j’ai jusqu’à maintenant pris que des photos de nuit… Enfin, la vue était superbe, les pâtes au saumon de Colette étaient très bonnes. Les pâtes du jour à la Colette est mon plat le plus fréquent… C’est bon ! Toutes mes choses préférées et simples et pas chère !

Puis tour de parc et petit arrêt à un belvédère… C’était vraiment beau. Toutes les lumières de la ville et toujours de l’eau… J’aime ça Vancouver !

Je suis contente de rencontrer quelqu’un, ça me fait parler de mon voyage d’une autre façon…Je fais mon bilan tranquillement… je lui raconte des anecdotes, des fois où c’était tellement beau que je criais des wouhou !!! Je revois mon voyage…et ça me fait l’apprécier encore plus. Ça a passé trop vite… Je ne vous ai jamais beaucoup parlé budget mais j’ai l’impression de faire ça sans argent ! Je suis heureuse de mon parcours jusqu’à maintenant…





La journée de soleil d’aujourd’hui me permettra de sortir dehors et de voir la ville autrement. La pluie des derniers jours ne me permettait pas vraiment de prendre des photos et de me balader… alors aujourd’hui j’explore. Je veux me procurer des brochures… connaître LA journée où le musée est gratuit… Je vais me faire une programmation pour bien profiter de mes 3 semaines ici… et je suis bonne pour trouver des affaires pas chères ou gratuites ! Je vais poursuiver ma liste de choses à faire également... Je voudrais bien parler à quelqu'un des prêts et bourses... je pourrais demander une suspension de remboursement pour les 6 prochains mois... ce paiement en moins... mon budget s'en porterait mieux. Et, je termine de payer dans pas très longtemps... alors jepeux reporter ça de quelques mois...

Ce soir je suis bénévole au Centre Culturel pour un spectacle que j’aurais pu moi-même organiser ! Le ciel est blue, on annonce pas une goutte de pluie pour la journée... j'irai me balader à vélo.
Je vais très bien!

dimanche 21 octobre 2007

Utilisez le "Marketing!"

J’avais déjà eu un prix à Jasper que je trouvais bon… 1612$ taxes incluses.
Je m’attendais donc à payer plus cher…

Mon premier arrêt : Flight center. 1761$

Bon, c’était pas si pire… Mais je magasine encore…

Un deuxième arrêt.
Je donne à la fille le premier prix que j’ai eu…
Elle peut battre ça, qu’elle me dit !
Excellent, je me dis !
1677$
Elle était contente et moi aussi…

Je ressortis la carte de la première fille.
Un petit slogan dans le coin de la carte disait qu’ils peuvent battre les prix garanti ! Excellent ! J’y retourne !
1659$
Encore mieux !

J’ai passé la nuit au café internet… et au matin, je me dis :
« Merde ! j’ai peut-être manqué mon bon prix…»

Petit arrêt au café internet question de voir les prix des billets… Je trouvai 1537$ US
Et l’argent américain vaut moins que l’argent canadien en ce moment.
Ça voulait dire 1518$...

Je retourne à l’agence…
« J’avais réservé un billet et vous avez sûrement du l’annulé… et heureusement car j’ai trouvé un meilleur prix… Alors est-ce que vous pouvez battre ça ? »
Quelques téléphones, elle ne savait pas encore comment… mais elle allait battre ça !

Je profitai de sa recherche pour aller annoncer, à mon amie Marie-Pierre, ma date d’arrivée. Puis « Merde ! Encore » Je n’ai pas encore de visa… si je veux entrer dans le pays, je vais devoir avoir un billet de départ à l’intérieur des 3 mois permis sans visa…

Je retournai au café internet voir les prix…
J’avais peur que ça chie… je cherche…
16 novembre-16 février… 1260$...
Ce n’est pas vrai ! Puis retour le 13 f.vrier… 1216$ !!!
BINGO !

Je retournai à l’agence…
« Elle va vouloir me tuer ! » Me dis-je…
Je lui expliquai rapidement la situation… Pas de problème.
Alors de 1216$ à 1206$ car ils battent les prix !

J’ai finalement payé mon billet, taxes incluses : 1246$

Je fais une bonne affaire... Même Marie-Pierre a jamais payé ça!

Je pars le 16 novembre et j’arrive le 18.
Un vol direct.
Presque 14hres d’avion consécutives, mais j’arriverai 34 heures après être partie, à cause des 20 heures de décalage horaire.
Ce qui veut dire que je n’aurais jamais vu la journée du 17 novembre.

Mon retour, temporaire… car on verra si je change la date de retour en cours de route, est le 13 février.
Je vais partir de Nouvelle-Zélande en soirée et je vais arrivée en début d’après-midi à Vancouver… La même journée !
Ce qui veut dire que je vais vivre deux fois mon après-midi du 13 février… ça me laissera plus de temps pour me trouver un Valentin !

C'est fait!



C’est fait !
J’ai choisi.

Je prends l’avion le 16 novembre et je vais en Allemagne!





Ben! Non! Je niaise... Je vais en Nouvelle-Zélande!

J’ai eu 3 courriels pour ma van. Voyons ce que ça va donner.
Je regarde aussi les entrepôts, les stationnements, je cherche une gardienne pour Colette, service de garde ou milieu familiale !
J’ai un billet d’avion, des assurances, des démarches de visa en route.
Une job dans un café qui a l’air complètement fabuleux pour les prochaines semaines.

Il me manque un sac à dos, des verres de contact et voir ce que je fais avec mon vélo advenant le cas où je vends Colette.

Je sais que je viens de passer à côté d’une vraiment belle opportunité d’emploi, d’une expérience stratégique au niveau professionnel, d’un beau défi personnel et professionnel; mais je ne suis pas là.

Je choisi une autre voie.

Ce qui m’a amené à faire mon choix ?

Hier, je n’arrivais pas à dormir… je suis restée dans un café internet jusqu’à 4h45 du matin. J’écrivais sur 3, 4 affaires en même temps. Je réfléchissais. Faisant le bilan des 3 derniers mois sur la route et réalisant qu’il restait très exactement 7 mois avant ma fête de 30 ans.

En fouillant à travers des textes, je retrouvai quelque chose que j’ai écrit le 7 janvier dernier.
Je me souviens le jour où j’ai écrit ce texte...
Le deuxième temps des fêtes depuis la mort de ma mère se terminait- et ça amène à réfléchir-, j’avais eu des vacances ordinaires et j’avais la grippe la plus brutale de ma vie -je pensais même pas que l’on pouvait être malade de même d’une grippe, plus de 6 semaines-. Je recommençais à travailler au cégep le lendemain, après une session automnal épuisante…

Le 7 janvier 2007, à 28 ans et 7 mois, ça a été la première journée de mon voyage.
C’est cette journée-là que je suis partie.

Je vous partage l’introduction puis la conclusion.
Entre ceci, j’abordais, par pur hasard, 7 thèmes.


« 7 janvier 007.

Des résolutions… je ne sais pas si on peut appeler ça comme ça. Des objectifs? Peut-être. Enfin, des changements souhaités et attendus, certainement.
Je mène une vie ou j’accomplie certaines choses et je ne les vois pas.
Je les nomme, et pourtant rien à faire, je n’ai jamais l’impression de m’accomplir, ni d’être en voie de.
Suis-je trop exigeante? Je ne crois pas.
Mais qu’est-ce que j’attends tant de moi? Qu’est-ce que j’attends tant de la vie ?
J’attends simplement d’être heureuse. »

(…)

« Année 007, Anny 007.

Cette année devra être meilleure que les dernières. J’avoue que j’arrive à la fin de mes inépuisables énergies. Cette année devra amener du changement.
Je crois qu’il est faux de croire qu’ils viendront d’eux-mêmes.
Peut-être devrais-je les provoquer?
Du moins, reconnaître et saisir les occasions.
Je me souhaite de me permettre.
Je souhaite respirer profondément cette année, non pas par découragement ou pour me calmer, mais parce qu’il y aura de l’air à respirer.
Trouver une quiétude.
Regarder devant.
Me réaliser.
Retrouver mes ambitions.
Et rêver mieux. »


Alors voilà ce qui a fait mon choix.

Alors qu’il était 7hre du matin à Montréal, et que je manquais d’encouragements, un ami apparu sur internet pour me dire.
-« Vas-y ! »
- « Heille, tu es Anny Lefebvre ! (comme seul lui peut le dire…) tu vas toujours avoir d’autres opportunités ! »
- « Vas donc tu coucher ! »

Je retournai à ma van peu après, j’ai un énorme bouton, mais ma décision est prise.

En choisissant de partir de Montréal, je choisissais de m’offrir du temps et de créer de l’espace pour pouvoir réaliser ces « objectifs ».
J’ai toujours rêvé faire le Rallye des Gazelles et je voulais le faire avant 30ans.
Ben ! Fuck les Gazelles !! Je fais mon Rallye du Bonheur avant mes 30 ans !
Vous savez quoi ? Les choses avancent…
Je suis en voie de rencontrer mes objectifs, et je ne peux pas arrêter maintenant.





(Je veux juste vous rassurer... je pense aux soeurs de ma mère qui lisent... j'étais pas si malheureuse... J'ai juste décidé que je prenais les choses en mains...)

C'est ça que j'avais l'air quelques jours avant mon départ!

Mais comme devant chaque choix, mon corps en a sué... une fois la décision prise... je flotte!

Mon tunnel






Je suis allée faire le tour du parc. Après plusieurs tentatives de téléphone, personnes ne répondait. J’aurais vraiment eu envie de parler à quelqu’un. Je manquais d’encouragement.

J’ai de la difficulté devant le choix.
Et, ce n’est pas un caprice, je ne fais pas la difficile.
Je suis rongé les ongles et je ne les rongeais depuis mon départ.
J’ai des boutons et la diarrhée !

Je me retrouve devant mes possibilités, me sachant seule et à 5000km de mon appartement, possiblement ébloui par un trois mois de vagabondage, à me demander si je passe vraiment à côté de ma job rêvée. Ce poste est ouvert, au moment où je me trouve ici. C’est fou, je me souviens, m’être dit il y a deux ans que j’aimerais ça faire ça. Est-ce que je suis entrain de choisir si je déménage ici ?

Je réalise que je ne pense pas être prête à recommencer à travailler sérieusement. Mais j’ai l’impression de passer à côté d’une opportunité inespérée.
Je me sens aussi coupable de me faire embaucher café juste pour un mois.
Je n’ai pas vraiment envie de m’arrêter maintenant.
Je sais que je vais trouver le mois ici long. Et en même temps, je vais m’enraciner et je vais avoir de la difficulté à quitter.

Et, si je ne me sens pas encore prête à travailler, est-ce que je vais me sentir prête un jour ?
Est-ce que c’est comme quand on a de la misère à se saucer parce qu’on pense que l’eau est froide, mais que finalement n’était pas si froide que ça ?

Je regarde ce qui était mes objectifs et il me semble que j’ai encore soif.

J’ai eu deux courriels pour ma van.


Avec Colette, je fais le tour du parc.

Le tunnel se rapetisse.








samedi 20 octobre 2007

Ma dépendance

Alors que j’étais encore à Jasper, lors d’une conversation sur MSN, l’un de mes amis me dit que j’étais dépendante.

DÉPENDANTE ?!?!?!? QUOI ????

Je me suis sentie insultée !
Je me souviens d’avoir été « piquée » par son commentaire…
DÉPENDANTE !?
Mais de quoi parle-t-il ?

C’est resté... puis, je me dis… peut-être ?

Définition : dépendance : « rapport qui fait qu'une chose ne peut être ou se faire par elle-même, sans l'action d'une autre. »

Est-ce que je suis capable de faire des choses par moi-même ?
Que voulait-il dire ?

Je me défendais en disant que notre relation est particulière, et qu’il ne me connaît pas tant que ça...

Puis j’oubliai quelques jours, quelques semaines ce commentaire qui m’avait laissée sans voix.

Puis, un jour je fus saisie.
"Est-ce que je suis dépendante ?
Que voulait-il dire ?
Mais de quoi parlait-il ? "
(Confirmation : en tout cas, je me pose des questions !)

De quoi je pouvais bien dépendre ?
Puis, je me mis à réfléchir… Dépendante… De quoi puis-je bien dépendre ?

Je dépends.

- Comment ça va ?
- Ça dépend(...)

- Ce que j’en pense ?
- Ça dépend(...)

- Où je vais ?
- Ça dépend(...)

- On fait quoi ?
- Ça dépend(...)

Posez-là votre question !
Je connais ma réponse !
Ça va dépendre !

Alors j’accepte d’être une dépendante !
Je dépends toujours !
Mais je peux certainement vous dire de quoi et pourquoi.
Ça dépend juste de votre question !

Vancouver jusqu'à maintenant...

Je ne pourrais parler de Vancouver maintenant sans parler de la pluie. Si j’avais connu 3 heures consécutives sans pluie jusqu’à maintenant, je serais une femme comblée ! J’ai la tête d’un chien mouillé, je n’ai pas de parapluie et je remercie Tania qui avait gagné une casquette à Jasper et qui me l’avait donné ! Je suis une « Anny à casquette » pour me protéger de la pluie. Je suis toujours humide, de la tête aux pieds et c’est un peu décourageant.

J’attendais un arrêt de la pluie pour prendre des photos de la ville et vous n’en croirez rien, mais au moment où la météo s’améliorait ma pile de caméra m’a lâché ! Quelle traîtrise !

Jusqu’à maintenant, j’ai passé pas mal de temps à chercher de l’emploi, à me balader de long de la plage et à aller de café internet à café internet. Et des cafés à Vancouver il y en a autant que des dépanneurs dans Hochelaga ! Deux compagnies s’affrontent : Starbucks et Blenz. Un soir, je suis restée jusqu’à 3hre du matin… et on devait être encore une vingtaine à 2hre du matin !

Le coût de logement est élevé et tout les gratte-ciels qui remplissent le paysage sont en grande partie des édifices à logements. On oublie les triplex de Montréal… Ça n’existe pas ! Des tours à logements ou encore des maisons, style « english country » qui je suppose se divisent en appartements. J’avoue avoir regardé les annonces pas mal… et pour une chambre à louer, on dirait que peu importe combien de personnes y habitent ou le lieu où se trouve l’appartement, le prix est toujours autour de 500$. Il n’est pas rare de voir dans les annonces « pas de viande rouge », il y a une culture vegan assez importante par ici.

Par ailleurs, c’est un bon endroit pour manger pas trop cher… Les sushi, la pizza, falafel, samosas, ces restos vegan justement et les kiosques à fruits, entre autres, ne coûtent pas grand-chose. J’ai dîné pour moins de 3$ chaque jour… Ça j’aime ça !

Je le dis une dernière fois, j’étais venue à Vancouver, il y a deux ans… et j’avais adoré la ville. Je m’étonne toujours de mon sens de l’orientation… et maintenant, je m’étonne de me souvenir autant des endroits que j’avais visité… les noms de rues, les directions, les intersections… faut dire que ce n’est pas une ville compliquée. J’arrive même à fonctionner sans carte de la ville ! Il y en a une dans atlas routier mais le carré est d’environ 3 pouces par 4 pouces pour toute la région de Vancouver… alors inutile de dire qu’une rue sur 20 s’y trouve ! Je découvre de nouveaux coins, de nouvelles rues. J’aime beaucoup et j’ose imaginer s’il ne mouillait pas toujours !


Il me reste à retourner dans le coin de Canada’a Place, Stanley Park et le quartier chinois, mais j’aimerais le faire sans la pluie… J'aimerais pouvoir prendre de belles photos... Toutes mes photos sont grises!

J’aime cette ville.

Les gens sont sympathiques et souriants. Depuis que je suis arrivée dans ce bar, le temps d’une demi-pinte et pas moins de 10 personnes sont venus me dire bonjour…Et, l’une des filles est revenue pour m’offrir un shooter (qui était destiné à son « assole » de chum, il le savait pas encore, mais sa blonde était pas contente !). Faut dire que je suis la fille curieuse avec son ordinateur… et que ce n’est pas commun ! Ça faisait longtemps que je n’étais pas aller prendre une bière…
Les gens sont beaux aussi… moi je trouve qu’il y a beaucoup de beaux gars…C’est presque dérangeant !!! Et, on dirait presque que je pense que je me fais faire des sourires quand je marche dans la rue.
Les gars sont beaux (les filles aussi) et les filles portent des talons hauts. Moi qui rêve d’un jour savoir marcher avec des talons hauts !
Je me suis toujours dit que quand je serai grande, je porterai des talons hauts !

Mis à par me cacher de la pluie, ce qui a occupé mon temps : ma recherche d’emploi.
J’ai d’abord eu mon entrevue au Centre culturel francophone, puis ma première entrevue en anglais pour une job dans un café. Ça a bien été… si je pouvais rencontrer des anglais un peu que je pratique ! Je suis toujours avec des francophones ! J’ai déposé mon c.v dans magasin de linge aussi, me disant que si j’avais des rabais ce serait bon ! Je suis allée pour remplir une demande d’emploi au Montain Equipement Coop, mais la fille me voulait pas prendre mon cv sans lettre de présentation. Je lui ai dit j’ai un paragraphe de présentation ! Je suis repartie en lui disant qu’il y avait beaucoup d’emploi à Vancouver. Puis, je suis allée, dans un resto bar… j’ai également donné mon cv… et je pense que le monsieur m’a bien aimé… un resto-bar. « Sans expérience » me disait-il ? « Et jamais fait de drinks ?»
« Je suis travaillante, je travaille bien et j’apprends vite » lui ai-je dit.
À la question : « Combien de temps croyez-vous passer ici ?» J’ai hésitée !!! Si je dis que je pars dans 2-3 semaines… ce n’est pas super ! Je me sens traite de partir après peu de temps…

Enfin, je crois bien que je devrais avoir des nouvelles du café… j’ai un bon feeling, mais c’est loin d’être payant… Je voudrais bien travailler dans un bar, là je ferai de l’argent, et en plus, j’ai toujours voulu essayer… mais les gens engagent pas les filles sans expérience. A moins d’avoir vraiment besoin de monde!

L’ami d’une amie vient d’aménager à Vancouver également, alors à deux reprises nous sommes allées prendre des marches le long de la plage. Le gars un artiste peintre…
et..Ben ! Il est encore plus mêlé que moi !
Et, il est, disons, sûrement parti trop vite ! Ça me fait de la compagnie, alors ça va… mais c’est encore en français !


Le seul bizarre que j’ai rencontré jusqu’à est un gars qui était à genoux, en position samouraï, au milieu de la rue, sur le terre-plein, avec une cagoule sur la tête…

Alors à quoi ça ressemble Vancouver ? Pour L’instant… de la pluie et du temps gris… et il en annonce jusqu’en mars ! Des demandes d’emploi, des gens sympathiques.

Je vous le dit… j’aime cette ville.

vendredi 19 octobre 2007

T'ai-je dit que je t'aimais?

Heille ! Je te parle !
Est-ce que je te l’ai dit ?
Je ne te l’ai peut-être pas dit, mais, tu le sais je pense…
Ben, je te le dis : « Je t’aime ».

Je t’aime pour ta façon de me serrer dans tes bras ; pour me réconforter, me saluer ou pour me dire que tu m’aimes.
Je t’aime pour ta façon de me sourire, qui me fait sourire à mon tour.
Je t’aime pour la façon que tu as de me regarder.
Je t’aime pour la confiance que tu me témoignes, pour ta façon de m’ouvrir ton cœur.
Je t’aime parce que tu es encore là.
Je t’aime parce que tu me prends pas mal n’importe comment et que tu crois en moi.
Je t’aime pour tous ce que tu m’apprends et m’apporte.
J’aime ta façon de m’écouter.
J’aime te faire rire et j’aime ça quand tu es là.

Ça, je l’ai écrit en pensant à toi, particulièrement.
C’était ma lettre d’amour pour toi.

Heille ! Je t’aime !

Je suis à Vancouver

Je suis à Vancouver.
J’ai traversé le pont à très exactement 17h30, mon heure, dimanche 14 octobre.

Je suis partie de Osoyoos ce matin-là, et honnêtement, je ne me souviens, que très peu du paysage.

En quittant la ville, une affiche m’annonçait Vancouver. 354KM
Wow ! Je n’en revenais pas ! J’étais si près… J’étais sur un nuage, je me sentais les yeux brillants et j’avais le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Je ne pouvais m’empêcher de sourire. Vraiment durant les quelques heures qu’a duré la route, je voyais défiler mon voyage. Ces trois mois qui avaient passés... Alors la route, je n’en ai pas grands souvenirs et les brides qu’il en reste, ça ressemble à Boucherville ! Les banlieues de grandes villes.

Je ne pensais pas me rendre jusqu'à Vancouver le jour même En fait, j’ai pensé arrêter à Abbotsford, puis à Surrey, mais les centres de touristes étaient fermés, et je voulais me procurer une carte de la ville. Et, de toute façon, on dirait que je ne trouvais pas d’endroits propices pour dormir.

Presque malgré moi, je me suis retrouvée sur le pont. J’entrai dans la ville.
J’étais si contente d’être arrivée ! En même temps, je me disais « Non ! Pas déjà ! »

J’y suis venue il y a deux ans, j’avais adoré cette ville…
Et ça voulait dire aussi dire la fin d’une étape de mon voyage. Je voulais traverser le Canada. Je m’étais donné 3 mois.

J’ai tourné un peu en rond dans la ville, je suis stationnée, j’ai trouvé le kiosque d’informations touristiques qui me livrerait, au matin, la carte de La Grande.
J’avais hâte au lendemain.

Le lendemain, la pluie, débuta et je partie à la recherche du YWCA, pour une douche qui aurait pu me coûter 10$ ! Mais en négociant un peu, je m’en tirai pour 5$, ce que je trouvais encore cher ! Ce qui me mis en retard pour rencontrer Stéphane, l’ami d’une amie qui se trouve aussi à Vancouver.

En cours de balade avec le Stéphane en question, nous nous rendîmes à l’océan !
Et très solennellement, je touchai l’océan et affirmant : « Qu’aujourd’hui, lundi le 15 octobre à très exactement 14h45, devant témoin, je touche l’océan! »
Et je m’exprimai d’un grand « yé !!! »
Mon ami du moment, laissa aller un léger : « tu m’impressionnes vraiment… »
Et, moi de lui répondre : « Ce n’était même pas dur.. »

Ce qui m’a rendu la tâche plus difficile c’est d’avoir à choisir ce que je voulais après. Et, je regrette de m’être laissé bouleversée par ces questions me venant de l’extérieur. Je ne voulais pas d’itinéraire, mais à force de se faire demander où on va… On fini par se dire que l’on est supposé aller quelque part ! Et que « par là », ça ne suffisait plus ! Enfin !

Sur le bord de l’océan, j’aurais du faire la pause officielle du touché de l’eau !

Alors voilà, j’y suis. Une première étape de terminée.

Et, vous serez bientôt en mesure de savoir, ce que je vais faire ! Partir ou rester…
Le suspense perdure !

Pour l’instant, certain… Je cherche du travail !

Je suis à Vancouver. ( !)

jeudi 18 octobre 2007

Rendue à Osoyoos

(12-13 octobre)

Rendue à Osoyoos, le vendredi 12 octobre, la pile de mon ordi était à plat et pas moyen de trouver un café avec internet où j’allais pouvoir brancher mon ordi pour le recharger. J’écris dans un cahier que j’ai reçu en cadeau avant mon départ. J’écris à la main, sans mon ordi !

La route pour me rendre à Osoyoos est un véritable serpentin ! La route se tortille pour monter et descendre toutes les collines. C’est l’automne, les couleurs sont au rendez-vous. Les couleurs des automnes québécois n’ont rien à envier à personne !



Osoyoos.

Wow !

Je resta bouche bée dans la petite halte routière qui offre un point de vue sur la ville, bien au creux d’une vallée. L’arrivée offre un point de vue semblable à celui quand on arrive à Baie St Paul… vous voyez un peu le genre ?
Un grand lac, avec le village et les champs en bordure de l’étendu d’eau. La ville apparaît comme un oasis au milieu d’un désert.
Une presqu’île avance dans le lac… ce petit espace orangé allait devenir mon terrain de camping… Un parc provincial.


Le premier tour de ville me mena à Oliver, la ville suivante. C’est là que j’aurais pu me rendre pour ramasser des fruits être arrivée plus tôt.

Des routes bordées de vergers ; pêches, pommes, prunes, cerises, nectarines, raisins, melon et j’en passe. Ça donnait le goût d’arrêter dans l’accotement et d’en ramasser un peu ! Mais je suis arrêté dans les kiosques de fruits ! Je regardais ça et j’avais envie de travailler quelques jours ou semaines et essayer ce type de travail…

De retour à Osoyoos, je suis allée au Parc provincial. Une route bien étroite de 1km au centre du lac, pour mener au petit terrain de camping de 41 emplacements. Super cute ! De tous les côtés ! 22$ la nuit, les parcs provinciaux sont toujours pas chers…
Mais, ce jour-là… ayant compté mon budget toute la journée en roulant… 22$ je trouvais ça cher… et je m’ennuyais de mes campings déserts et fermés ! Le gardien du parc, charmant et âgé autour de 70, vient me rejoindre pour faire mon inscription. Je me permis de lui dire que son camping était le plus cher de tout les parcs provinciaux que j’avais vu jusqu’à maintenant en Colombie-Britannique! Il détendit l’atmosphère en supposant au moment de mon inscription que mon nom de famille était : « vous êtes belle» dans un français peu reconnaissable… Il était charmant et charmeur !



Le coucher de soleil était coloré et sur la petite point de mon île, l’eau reflétait les nuages rosés… c’était très beau…
Ayant fait des courses pour mon souper… et ayant payé 22$, je décidai de ramasser des brindilles, de me faire un feu et de profiter de mon emplacement.
Mon premier feu.
Je n’avais jamais fait de feu toute seule… chez-nous on ne chauffait pas au bois, et j’ai toujours été avec des gens qui spontanément prenait les devants pour faire le feu.
J’eu un problème de papier… les brochures touristiques en papier glacé et imprimé 4 couleurs, elles brûlent mal et sentent fortes… Alors, c’est mon guide des campings de l’est, fourni par la CAA qui résout la situation !

Ha ! Il était beau mon feu, très artistique ! Les branchailles et brindilles placées avec soin ! Un chef d’œuvre ! Qui dura le temps de me faire des toasts et de boire ma tisane… Je n’avais pas trouvé grand bois secs sur mon île !


Au matin, le gardien du parc passa me souhaiter un bon début de journée et voir si j’avais bien dormi. Nous échangions un peu et j’appris que la saison se terminait dans deux jours… il restait samedi et dimanche soir. Puis, parce qu’il m’aimait bien, m’invita a revenir sans avoir à payer.
Je lui proposai de travailler avec lui quelques heures pour « payer » ma nuit. Il rigola de moi en me serrant par l’épaule, je pris sa réaction pour un non !

Je restai à la plage quelques heures et explora le centre-ville.


J’offris mon aide à un monsieur du club de l’âge d’or qui travaillait au terrain de pétanque… mais il me trouva curieuse…

La plage. Superbe et ensoleillée… J’avoue que après la tempête de neige entre Jasper et Lac Louise, j’étais contente de voir du soleil et d’être en t-shirt.


Je pris des photos et j’écrivis.
Assis dans ma chaise soleil Turgeon, je prenais un bain de soleil en écrivant.

Je fis interrompue par un itinérant québécois, incohérent, de cinquante ans, ramasseur de fruits depuis 6 ans, « porteur de paix », aux dentiers qui claquaient et au cou qui coinçait. Il était musicien et était venu dans l’ouest pour faire de la musique, mais il a ramassé des fruits et la droite était entrain d’en faire un sans-abri alors qu’il s’était battu pour les droits des autochtones. C’est parce que les anglais le rendent fou. Dommage qu’il était si incohérent, dans ses moments de lucidité, il avait l’air gentil, un bon regard.

Puis, je fus témoin d’une scène cocasse !
Devant moi, un homme lançait sa ligne, il pêchait. Une fille passa et lui demanda s’il prenait quelque chose, s’il avait déjà pris quelque chose, ce qu’il pouvait prendre…l’homme répondait de manière évasives et fini par lui dire pour qu’elle lui laisse la paix, que lui, il aimait ça pêcher ! Comme d’autres aime faire d’autres choses ! Il doit toujours se faire poser la question !!

La journée avançait, il y avait un Oktoberfest à Osoyoos, mais ça coûtait 38$. Ça avait l’air d’un souper, suivi d’une danse. Ouin… Je retournai au camping me faire un bon souper, et un feu peut-être encore !


Avant de rentrer, je retournai faire un tour de ville et alla voir-Croyez-le ou non- le désert Canadien! J'en revenais, je ne savais pas qu'il y avait un désert au Canada... et croyez-moi, le soleil, on le sentait!

En arrivant, j’envoyais la main à mon gardien. Deux minutes plus tard, il était à mes côtés et je fis remarquer que mon site n’était pas beaucoup ensoleillé ni le matin, ni le soir… et que si je voulais, je pouvais faire le tour et me choisir un site à mon goût. Lui, me proposait le no15. Il m’escorta donc avec son pick-up qui ouvrait la route, dans le petit sens unique du terrain de camping ! « we brake the rules ! » me dit-il ! Avant de me quitter, il m’offrit caché dans une chaussette, un shooter de sa bouteille de tequila à l’amande. Souvenir du Mexique où il passe ses hivers depuis les cinq dernières années.

Il me donna du bois pour que je puisse me faire un feu et me promis de repasser après la game de hockey. J’avais l’impression que l’on avait un rendez-vous !

Le ciel était bleu, les collines jaunes brunâtres et désertiques, les champs verts au bas des collines, les arbres jaunes verts et rouges. Le tout se miroitant dans le lac devant moi. C’était magnifique.

Mon souper fût bon, mon feu beau et je fis de la couture sur le bord du feu. Pris un rhum avec mon hôte avant de me coucher.

Au matin, mon gardien repassa. Je le remerciai et je lui promis d’arrêter prendre un verre de tequila au Mexique avec lui si jamais je m’y rendais.


Je quittai Osoyoos, je souriais en prenant la route.
Ma direction : Vancouver.

mercredi 17 octobre 2007

Au camping de Grand Fork

Un camping vide, si ce n’est de mes voisins de roulotte, deux couples de vieux.
Les hommes autour du feu, les femmes dans la cuisine d’un des campers.

Portant de petites bandes blanchissantes pour les dents, je sortie de ma Colette pour regarder le travail de cire que j’avais accomplie, mon demi-travail, devrais-je dire !
L’un des vieux approcha pour me faire la conversation.... Je fus prise de court ! Ces trucs dans la bouche !
Je tentais de les retirer discrètement, tout en parlant... de chasse !

Je compris que mes voisins étaient ici pour la chasse et qu’il était très fréquent de voir des chevreuils sur le terrain de camping !
Pourtant, on aurait vraiment dit un parking ! Enfin, je le crus sur parole !

Au matin, chiffon et café à la main, je terminais mon cirage.

L’homme autre venu parler à la « frendly girl from Montréal ». C’est moi, ça !

Il ne comprenait pas que mon chum ne voyage pas avec moi ! C’était touchant ! Les vieux m’aiment !
Il me confia qu’il avait immigré au Canada en 1952 et qu’il avait souhaité 3 choses :
1- Être fermier
2- Trouver une femme
3- Avoir une famille.
Et que l’un homme heureux et comblé qu’il était, avait vu ses vœux exaucés.

Alors qu’ils allaient prendre une marche, tenant sa femme par le bras, il me cria : « Voilà si je t’avais rencontré 53 ans plus tôt !» Charmant !! Mais moi, il y a 53 ans... je sais ben pas j'étais où!
Puis, il me présenta sa dame, qui me pria d’être prudente.

Au retour de leur marche... l'homme me proposa les nouvelles... et la dame de répondre:" de toutes façons c'est toujours des mauvaises nouvelles!" Elle n'avait pas tord...

Il avait vu une chaise pliante plus loin, seule, dans le camping… et venu me demander si j’avais besoin d’une chaise. Nous avons convenu que la chaise trouvée était en meilleur état que celle que j’avais, qui m'avait été donnée soit dit en passant. Alors, j’ai laissé ma veille chaise sur le terrain de camping et partie avec une nouvelle chaise qui appartenait auparavant à des Turgeon!

J’allai leur dire au revoir au moment de quitter. Je compris alors qu’il ne venait pas vraiment chasser, car ils n’avaient pas de fusil... Mais que vêtus en chasseur, ils attendent les chevreuils qui viennent manger sur le terrain de camping municipal à la nuit tombée. Ils étaient là pour regarder les bêtes.

Je repris la route encore une fois, tout sourire… En direction de Osoyoos.

(Pour la suite lire : Rendue à Osoyoos)

Nelson: en vrac!




Reprenons depuis Neslon.

(du 5 octobre au 11 octobre)

Donc, la dernière fois, j’étais dans le parc de Neslon et je faisais mon herbier. Je me sentais vraiment bien dans le parc, le long de la plage, je respirais si librement…Je me sentais vraiment heureuse…

Mon passage à Nelson a été vraiment pas mal ! J’y suis restée autour de 5 jours… J’ai dormi sur le bord de l’aéroport, au camping, dans la rue, à l’auberge et des chez les amis d’une amie. (Toujours dans ma van même si je dis dans la rue !)

Je me suis baladée quelques fois à vélo dans la ville, laissant ma van au camping.
J’ai acheté mon permis de conduire international, visités quelques cafés, pris un bain mémorable, je me suis promenée dans les sentiers, le long d’un ruisseau chez les amis en question, j’ai fait un herbier en photo, de la confiture et du chuktney aux prunes !

J’ai été charmée et saisie par la variété des fleurs et des arbres. Toutes ces nouvelles formes et l’abondance des couleurs.
J’ai beaucoup aimé le rythme de la ville. Beaucoup d’artistes, beaucoup d’artisans.
Il règle un sentiment d’auto-suffisance… j’ai de la misère à bien décrire….
Je dirais que tous le monde semblent pas mal conscientisés, que les choses vont de soi tout ce qui a trait aux affaires bio, au recyclage, un peu grano hippie paysan. Gens de la terre.
Ça semblait donner un sentiment de liberté de d’autonomie à la ville… Le monde était souriant et relaxe.

En tout cas, j’ai aimé Nelson.
Sur la plage de Neslon, on nous confirme: Les enfants ne flottent pas!

La coop bio est plus grosse que l’épicerie sur Mont-Royal, beaucoup produits locaux. Le cinéma diffuse des documentaires et des films à portée social, il y a une école d’art, le Wal-Mart n’est pas propriétaire de son immeuble et il n’y a pas de Mc Do.
Charmante petite ville des Kootney, nom de la région de la Colombie-Britannique.

J’ai dormi 2 soirs chez les amis de mon amie Francine.
Quand je suis arrivée, j’avais presque l’impression que les choses avaient été scénarisées ! Dans la petite vallée feuillue, au pied de la cote abrupte le soleil de 4hre brillait.
Le grand jardin clôturé, les poules plus loin, le chat au milieu de l’allée… en descendant le sentier le long de la charmante maison, pour me diriger au ruisseau, il y a avait une chevreuil à 4 ou 5 mètres de moi ! Puis je vis la fumée par la cheminée, il y a quelqu’un.

J’y ai rencontré deux vraiment belles personnes, qui m’ont ouvert toute grande leur porte. Un beau partage de façon de vivre, de façon de faire, et de penser. C’est là que j’ai fait le chutkney et que j’ai pris mon bain !! Quel bain ! J’ai aussi mangé et couper des tas de prunes !



Aussi entendu de WWOF (willing worker on organic farm) disons un autre sorte de couchsurfing !
Free-cycle… il y en a un à Montréal, un moyen d’échanger des biens qui ne nous servent plus mais qui sont encore bon.
De watsu, de water danse… Et j’en passe.
Vous pouvez trouver tout ça en cherchant sur google !

Le lendemain des prunes… j’ai fait un ménage de Colette, un bon ménage ! Je l’ai lavé, l’extérieur et l’intérieur (frigo plancher et compagnie) et j’ai commencé la cire ! (Ça m’a rappelé toute l’énergie mise lors du premier ménage…)
J’ai fait la moitié ce jour-là ! J’avais la Colette deux tons ! Pendant que je frottais, j’écoutais la radio. J’écoutais vraiment beaucoup la radio à Montréal… je renouais avec la radio ! Deux bonnes heures assez pour mettre ma batterie à plat ! J’écoute CBC, je pense. Les anglais n’abordent pas les sujets de la même façon et ils parlent plus des criminels recherchés et des dangereux !…

Quand je suis repartie, je me sentais presque émue, j’avais l’impression que le temps s’était arrêté. Je flottais ! Et, je deviens toute énervée quand je prends la route !

Autour de 15hre , ce jeudi-là je repris la route en direction de la vallée de l’Okanagan.




Sur la route, les couleurs de l’automne. C’est beau l’automne.
Les paysages commençaient à changer, les montagnes rapetissent et elles sont plus désertiques…
J’arrêtai quelques fois prendre des photos…
Et, je me rendis au camping municipal de Grand Fork.

(Pour la suite lire: Au camping de Grand Fork)
** je ne sais pas ce que veut dire ce panneau!?!




Moi et les (fucking) choix

Je mets tous mes efforts pour terminer tous mes textes commencés et à retaper ceux que j’ai écrits à la main… mais la tête n’y ait pas.

Hier, ma deuxième journée à Vancouver, je suis allée prendre une marche du côté du Centre culturel francophone de Vancouver.

Je connais l’existence de ce lieu depuis deux ans, lors de ma première et seule visite, avant maintenant (!) de Vancouver. Depuis, périodiquement, je fréquentais leur site internet regardant les opportunités d’emploi.

Alors que je me trouvais à Jasper. J’ai vu un emploi affiché.

Coordonnatrice de production.

La date d’affichage était passée depuis quelques jours, voire semaines, mais je décidai tout de même d’envoyer mon c.v. au cas où le poste ne serait pas comblé.

Le lendemain, je recevais un courriel. Ma candidature était intéressante.

Ne me trouvant pas à Vancouver, ça compliquait un peu les choses… j’attendais un appel, un entrevue téléphonique peut-être. Rien.

Je me dis qu’il devait avoir trouvé quelqu’un et l’idée me quitta.

Je me disais bien qu’en arrivant, je pourrais venir me présenter et voir s’il existait d’autres possibilités… peut-être au printemps dans le rush de la réalisation des festivals…

Alors, comme je disais plus tôt, je suis allée me balader de ce côté…
le quartier est vraiment super; je découvrais un quartier de Vancouver que je n’avais pas vue encore.

Arrivée, j’expliquai rapidement la situation à la dame au comptoir, une Chantal ! Ha ! les Chantal, sympathique, souriante et aidante !

Quelques minutes plus tard, je rencontrais le directeur en question.
On m’attendait.

Mon c.v était toujours sur son bureau, il devait me téléphoner. Il avait rencontré les autres candidats, il ne restait que moi.
On se fixa un rendez-vous pour le lendemain. Qui fût aujourd’hui.


Aujourd’hui, 11hre, heure de l’ouest. Mon entrevue.

Deux heures à discuter. J’ai un peu gourée la partie en anglais, mais pas à cause de la langue ; à cause de la question ! Même en français, je n’aurais pas trop su quoi répondre !

Alors on en est là. Je n’ai pas officiellement le travail. Mais je sais qu’il est bien intéressé. Il n’est pas rassuré quant à la durée que je souhaite rester ici. Je le comprends.... la fille voyage depuis un bout, elle est ici depuis 2 jours, et le comble, elle savait pas quoi faire après ;)


Regardons les faits.

Au départ, avant même de partir, l’idée de m’installer à Vancouver existait.
J’ai même une boite, prête à m’être envoyer, contenant des vêtements pour l’automne et l’hiver de Vancouver, et des vêtements de travail.

Le Centre Culturel compte 4 employés ; le directeur, 2 personnes au service à la clientèle et la coordonnatrice de production. Alors les opportunités d’emploi sont assez rares !

Je trouve ça quand même complètement fou que le poste qui me conviendrait soit ouvert au moment même où je me trouve ici, à l’autre bout du pays !

Étant certaine que la chance était passée… mes plans changeaient, j’oubliais l’idée… et avant même que je passe au centre culturel… je magasinais les sacs à dos et les sleeping bags et je dédiais mon après midi à magasiner les billets d’avion pas cher.

Ce qui me fait hésiter… C'est que je ne suis pas certaine que je suis prête à reprendre sérieusement le travail… je sais pas si vous saviez… mais il était franchement temps que j’arrête en juin dernier… J’allais toucher le fond.

La job : des shows, un festival d’été, coup de cœur francophone… des cours de français…Une belle job, une nouvelle expérience et des aspects de mon ancien travail qui me plaisaient beaucoup.

On fait quoi avec ça ? On sort papier et crayon et on fait des listes ?

Je pense lui proposer de faire une journée pour voir si je suis prête.

Je sais qu’en peu de temps, je me sentirais dans mes pantoufles !
Mais je me demande aussi si j’ai besoin d’une nouvelle paire de pantoufles.

Madame Bertrand, pouvez-vous m'aider?

mardi 16 octobre 2007

6 jours!

Oui ! Oui ! Oui ! Après 6 jours !
Le retour de l’internet !
Mon plus grand temps sans ma technologie !
Je n'avais plus de pile, je ne trouvais pas de connection... Enfin!

Je suis à Vancouver, j’ai touché à l’océan.
Mes dernières journées étaient vraiment bien, Nelson, Osoyoos, la Valée de l'Okanagan... elles sont à racontées,
J'ai beaucoup de retard... En attendant, j’utilisais cahier et papier…
Je travaille sur la mise à jour…
Je travaille fort !

mercredi 10 octobre 2007

Je resprire dans l'eau

Je me souviens quand j’étais petite et que j’étais dans le bain ; je m’imaginais souvent comment ça pouvait être de respirer dans l’eau.
Je ne voulais pas voler, je voulais respirer dans l’eau.

En me baladant au parc il y a quelques jours… j’ai eu un moment de Grâce.
Je respirais.
Je respirais tellement profondément.
Aucun irritant, ni à l’inspiration, ni à l’expiration.
Sans difficulté.
Il n’y en avait jamais trop, il n’en manquait jamais.
Sans retenir et sans forcer.

Je respirais ; nez, bouche et bronches grandes ouvertes.

L’air était tellement bon.
Je me sentais presque transportée par mon souffle
Je n’avais jamais respiré comme ça.

Je sentais l’air, exactement comme je me suis toujours imaginée, que l’on pouvait respirer dans l’eau.

C’est ce qui interrompit, ce jours-là, ma cueillette d’images de feuilles et d’arbres.

Je respirais.

mardi 9 octobre 2007

Une journée à Nelson

Dans la série : « On est quel genre ? »

Voici que l’on se questionne sur : « On est quel genre de touriste ? »

Vous courrez les attraits touristiques ?
Vous manger dans des resto que vous connaissez ?
Vous recherchez quoi ?
Vous vous attendez à quoi ?
Est-ce que vous jugez les gens qui ne sont pas le même type de touriste que vous ?

Je me sentait coupable de ne rien faire aujourd’hui… Je veux dire ; rien visité, rencontré personne, monté aucune montagne… Tout est fermé, c'est Thanksgiving.


J’ai lu le dictionnaire, durant 4 heures dans un café, je me suis dirigée au parc pour continuer ma lecture…

La lumière d’automne en fin d’après-midi était superbe. Après une heure ou deux, je commençais à avoir froid. L’humidité me gagnait !

Je partie prendre une marche dans ce superbe parc… Les arbres me fascinent.
J’aimerais les connaître. Connaître leurs différences, alors qu’ils se ressemblent tant.


Remarquant le regard des gens sur, la fille qui prend des photos d’arbres, je me suis dit…
Ils doivent vraiment me prendre pour une touriste ! Comme quand on voit des gens au parc Lafontaine prendre des photos d’écureuil !
Bien figurer vous donc, que je prends aussi des photos des écureuils quand je suis au Parc Lafontaine!
Puis, je me disais, les touristes ne font peut-être pas ça ?
Que font les touristes ?


Je ne me sens pas touriste.
Je ne sais pas si je vais pouvoir dire que j’ai visité les places où je suis arrêté.
Je n’ai pas fait tous les sentiers recommandés, ni vu tous les incontournables.
Je visite à ma façon, je fais mes activités quotidiennes dans d’autres endroits.
Je vis au rythme des places que je visite.
Je prends des cafés et des bières et je regarde passer les gens dans la rue.
Voilà mon tourisme !


Vous pensez peut-être que je passe beaucoup de temps sur mon ordinateur… mais vous savez quoi ?… j’adore ça !
Je marche dans la ville, je prends des photos… et j’ai par moment, l’impression d’écrire un photoroman ! Je m’amuse !


D’ailleurs mon café de ce matin, à la brûlerie Oso Negro, était excellent… J’ai même mangé un délicieux sandwich à cet endroit ! La terrasse était superbe, bien aménagée et fleuri, les enfants qui courent et les oiseaux cherche les restants, le chat du voisin vient faire son tour… le mangé était bon, les gens étaient beaux et de bonne humeur. Je lisais mon dictionnaire. J’étais ravie !

J’ai passé au peigne fin la lettre A… et j’ai flirté avec B et quelques autres noms qui me revenaient constamment en tête.
Je garni mon vocabulaire…
Je vais travailler sur mes temps de verbes et mes constructions de phrase bientôt.
Je me dis que même si je dis tout à l’envers, si je mets tous les mots dans la phrase… Ils vont bien me comprendre !
Je découvre les recoins de la langue anglaise et rigole parfois des traductions françaises qu’offre le dictionnaire ! J’imagine un anglophone utiliser ces mots…


Enfin, je poursuis mon herbier… Si je ne m’abuse… le parc est un arboretum… d’où la multitude de variété. Plusieurs arbres sont offerts à la mémoire de personnes… mais on ne dit jamais quelle sorte d’arbre on leur offre ! Des variétés de chênes, d’érables et de conifères…

Alors, je suis une touriste tranquille et curieuse ; une balade à vélo, un bon café sur une terrasse, de la lecture au parc, une promenade, quelques clapotis d'ordinateur, et des photos pour mon herbier.
J’explore et profite.