Je mets tous mes efforts pour terminer tous mes textes commencés et à retaper ceux que j’ai écrits à la main… mais la tête n’y ait pas.
Hier, ma deuxième journée à Vancouver, je suis allée prendre une marche du côté du Centre culturel francophone de Vancouver.
Je connais l’existence de ce lieu depuis deux ans, lors de ma première et seule visite, avant maintenant (!) de Vancouver. Depuis, périodiquement, je fréquentais leur site internet regardant les opportunités d’emploi.
Alors que je me trouvais à Jasper. J’ai vu un emploi affiché.
Coordonnatrice de production.
La date d’affichage était passée depuis quelques jours, voire semaines, mais je décidai tout de même d’envoyer mon c.v. au cas où le poste ne serait pas comblé.
Le lendemain, je recevais un courriel. Ma candidature était intéressante.
Ne me trouvant pas à Vancouver, ça compliquait un peu les choses… j’attendais un appel, un entrevue téléphonique peut-être. Rien.
Je me dis qu’il devait avoir trouvé quelqu’un et l’idée me quitta.
Je me disais bien qu’en arrivant, je pourrais venir me présenter et voir s’il existait d’autres possibilités… peut-être au printemps dans le rush de la réalisation des festivals…
Alors, comme je disais plus tôt, je suis allée me balader de ce côté…
le quartier est vraiment super; je découvrais un quartier de Vancouver que je n’avais pas vue encore.
Arrivée, j’expliquai rapidement la situation à la dame au comptoir, une Chantal ! Ha ! les Chantal, sympathique, souriante et aidante !
Quelques minutes plus tard, je rencontrais le directeur en question.
On m’attendait.
Mon c.v était toujours sur son bureau, il devait me téléphoner. Il avait rencontré les autres candidats, il ne restait que moi.
On se fixa un rendez-vous pour le lendemain. Qui fût aujourd’hui.
Aujourd’hui, 11hre, heure de l’ouest. Mon entrevue.
Deux heures à discuter. J’ai un peu gourée la partie en anglais, mais pas à cause de la langue ; à cause de la question ! Même en français, je n’aurais pas trop su quoi répondre !
Alors on en est là. Je n’ai pas officiellement le travail. Mais je sais qu’il est bien intéressé. Il n’est pas rassuré quant à la durée que je souhaite rester ici. Je le comprends.... la fille voyage depuis un bout, elle est ici depuis 2 jours, et le comble, elle savait pas quoi faire après ;)
Regardons les faits.
Au départ, avant même de partir, l’idée de m’installer à Vancouver existait.
J’ai même une boite, prête à m’être envoyer, contenant des vêtements pour l’automne et l’hiver de Vancouver, et des vêtements de travail.
Le Centre Culturel compte 4 employés ; le directeur, 2 personnes au service à la clientèle et la coordonnatrice de production. Alors les opportunités d’emploi sont assez rares !
Je trouve ça quand même complètement fou que le poste qui me conviendrait soit ouvert au moment même où je me trouve ici, à l’autre bout du pays !
Étant certaine que la chance était passée… mes plans changeaient, j’oubliais l’idée… et avant même que je passe au centre culturel… je magasinais les sacs à dos et les sleeping bags et je dédiais mon après midi à magasiner les billets d’avion pas cher.
Ce qui me fait hésiter… C'est que je ne suis pas certaine que je suis prête à reprendre sérieusement le travail… je sais pas si vous saviez… mais il était franchement temps que j’arrête en juin dernier… J’allais toucher le fond.
La job : des shows, un festival d’été, coup de cœur francophone… des cours de français…Une belle job, une nouvelle expérience et des aspects de mon ancien travail qui me plaisaient beaucoup.
On fait quoi avec ça ? On sort papier et crayon et on fait des listes ?
Je pense lui proposer de faire une journée pour voir si je suis prête.
Je sais qu’en peu de temps, je me sentirais dans mes pantoufles !
Mais je me demande aussi si j’ai besoin d’une nouvelle paire de pantoufles.
Madame Bertrand, pouvez-vous m'aider?
mercredi 17 octobre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire